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\ >STATISTIQUE MIT,TIRALOGIQUE
lés parties où le débordement de leurs eaux de-; vient presque toujours nuisible aux récoltes du
cultivateur. C'est sous ce rapport qu'il serait bien important de redresser le cours de ces ruisseaux, et cette opération se ferait avec d'autant moins de frais, poUrrait être confiée des entrepreneurs intelligens qui exploiteraient,
au bénéfice de tout le pays, les terrains tour-
beux qui Occupent tous ces bas-fonds , on s'assureraitencore , par ce moyen, d'une irrigation plus régulière, et avec laquelle les habitons se familiariseraient de plus en plias; enfin on profiterait des limons tourbeux pour établir le long des fossés ou canaux des plantations de saules,
et autres arbres semblables, qui peupleraient
bientôt toute la partie comprise entre la Bromme et la Senig. C'est encore sur les bords de ces ruisseaux
ou à mi-côte, que l'on rencontre une terre argileuse plus ou moins mélangée de silice et de chaux, mais qui, en général, serait très-propre
à la confection de toute espèce de poteries, ainsi que je l'ai déjà fait voir précédemment, si Pont avait la précaution de la bien trier et de lui faire subir la manipulation nécessaire en pareil cas. Cette terre argileuse est souvent superposée
à des bancs de'sable considérables, au milieu.
desquels on remarque dés marnes de différentes couleurs, et qui sont toutes plus ou moins cal-
caires (1). Cette observation devient sur- tout sensible le long de la rive droite de la Bromme, (s) J'ai fait voir dans une Instruction sur la Marne publiée en l'an XI, combien un semblable rapprochernent pa-
rait devenir précieux à des cultivateurs intelligens. On
à
ntr DPARTEIVIENT DE L'AVEYRON.
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l'a partir du mur de Barrez, Département du Cantal, jusqu'à la Capelle ; et c'est encore sur cette même rive que l'on remarque une espèce de marne connue dans le pays sous le nom de Limagne, et qui, en s'épanchant jusque dans les bas-fonds, contribue à la fertilité des terrains -dans lesquels le cultivateur la mélange avec le soc de la charrue, ou à bras d'homme : on pour-
rait l'appeler aussi marne volcanique, puisqu'elle n'est autre chose qu'un limon noir, ré-
sidu de la décomposition des roches basaltiques
qui surmontent la rive droite de la Bromme à un niveau toujours constant : on trouve par fois dans ces bas-fonds des fragtnens de bois pétrifiés d'un assez grand volume. Ces montagnes volcaniques sont assises sur un banc de marne crayeuse qui, depuis le mur de Barrez, où elle est connue sous le nom de Côte blanche, s'étend vers Aurillac, dans une largeur comprise entre la Bromme et la chaîne
des montagnes schisteuses et métallifères (i) qui
bordent la rive droite du Gout, ainsi qu'on le remarque plus particulièrement à Taussac. Un petit hameau dépendant de cette même Coin- urane, présente un des points de contact de cette chaîne, avec la bande calcaire Surmontée de pics basaltiques sous forme de chaussée de géant, et c'est précisément là qu'on retrouve pourrait utiliser encore le silex pyromaque dans la Marne verdâtre, aussi bien que des bancs d'une roche calcaire propre à la bâtisse , et qui reposent au-dessous de la marne. (1) Les mines de plomb argentifères anciennement exploitées dans le bois de Taussac , ont pour gisement cette même chaîne de montagnes.
Volume 2o.