Journal des Mines (1806, volume 20) [Image 143]

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DIT IdPARTEMENT DE L'AVEYRON.

275 septentrionale de S deux DéparteMens du Cantal.

STATISTIQUE MINÉRALOGIQUE

présentent encore dans leur coupe des blocS de quartz, qui accompagnent des filons métallifres, ainsi qu'on le reconnaît en plusieurs

endroits, à la surface du plateau, et principalement entre Saint - Arnaud et Entraigues. Les roches feld - spathiques qui occupent partie supérieure , s'éloignent à mesure (pie' l'on se rapproche de la rive gauche de la Truyè-

re, et l'on ne trouve plus qu'un gneis en dé composition , dont les bancs sont traversés tantôt par de petits filons d'amphibole, tantôt

enfin par le feld-spath en cristaux isolés, tantôt forme aussi par du mica noir ou verdâtre, qui des veinules séparées les unes des autres. points de On trouve encore, L'ails quelquesprincipale la rive gauche de la Truyère , et équivoques ment vers Cantoin , des traces non toujours qui sont de produits volcaniques, schisteuse. Il y a tout lieu perposés à la roche la Truyère elle-même n'a de soupçonner que volcans, qui se manipu servir de barrière aux lestent sur toute la rive droite, et qui s'étendent du Lot, ainsi que nous même sr:rla rive gauche la l'avons remarque sur hauteur de Roussy et de Solignac. volcanique se continue, en larCette région et en longeur, entre Legout et. la Truyère, la frontière nord depuis le Lot jusqu'à gueur, ,en venant du Département, et même pic du Cantal, qui immédiatement au se réunir la la partie volcanisée de domine toute Auvergne. C'est ainsi qu'en marchant ci-devevant

parallèlement à la rive droite de la Truyère, de la depuis Saint - Hypolite jusqu'à la forêt limite Senig , qui forme , à très - peu près , la

'et de l'Aveyron, on reconnaît l'existence d'un ays volcanisé : il suffit pour cela de s'élever progressivement au-dessus des montagnes schis-

teuses qui bordent la rive droite de la Truyère, depuis son lit le plus profond jusqu'au sommet d'un plateau graniteux qui se développe principalement à Pons et 'à Saint-Hyppolite. Le confluent du. rilisseau ditia Senig avec la Truyère, détermine la transition exacte de ce plateau granitetix 'avec la région volcanique ;proprement dite, qi4, à partir de la croix jusqu'au pic du Cantal-, s'étend entre la Senig et la rivière du GOut cette direction est déterminée par le cours des principaux ruisseaux, tels que la Senig; la Bromme , et leurs diverses ramifications qui- sillonnent tout ce pays, du -

Nord au Midi, jusqu'à leur jonction avec .la

Truyère. Ces mêmes ruisseaux laissent encore apercevoir du schiste quartzeux, sur lequel la. plupart roulent leurs eaux, sur-tout dans les parties les plus voisines de leur confluent avec le granit qui les surmonte. C'est encore à travers cette roche que se sont fait j ournombre d'éj ec dons volcaniques, dont les attérissemens donnent naissance à un vaste pla-

teau hérissé de chaussées de Géant, ou dont le pavé est, pour ainsi dire, formé avec un pavé balsatique , recouvert en partie avec un limon tourbeux, susceptible d'une exploitation trèsavantageuse, sur-tout dans un pays aussi dé-

nué de bois et de toute-espèce de combustible. On retrouve encore de la tourbe dans les terrains marécageux qu'arrosent les differens

ruisseaux dont je viens de parler, et dans toutes