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STATISTIQUE DES MINES ET USINES
DU D1h).4111TEMENT DU MONT-BLANC.-
un peu de plomb sulfuré très-ferrugineux pauvre en argent. On rencontre quelquefois
charbon. On la repasse alors au fourneau à -manche , et on obtient du cuivre noir que l'on
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des massifs considérables do cuivre p-yriteux presque pur ; rnis ordinairement ce minerai ne se trouve que par 'rognons, dont la suite représente assez bien une couche qui suivrait dans. ses ondulations les sinuosités extérieures de la montagne, comme l'avait déjà observe M. Hass.eufratz. Quelques centaines de mètres au Sud-Est d e.s .Fosses du Sapin, on exploite un autre filon, dit de St.-Laurent, dans lequel le cuivre pyriteux se trouve associé au quartz et à la.baryte.sulfirtée laminaire, blanche, sans mélange de chaux carbonatée -ferrifère. Le cuivre pyriteux se montre encore dans les nombreuses mines de fer spathique que cette montagne recèle, mais il ne s'y trouve jamais que par rognons peu suivis. Le minerai de cuivre se trie sur les lieux en morceaux de la grosseur d'une noix. On le transporte à dos de mulets jusqu'à la fonderie établie depuis 1779 à Randens; sur la rive droite. de Aiguebelle. Il coûte actuellel'Arc, ment, par myriagramme, lfr',20 de frais d'extracle tion, et o,15 de port, en tout i,35. Onfond Fonderie grille sur du bois sous 1111 han gard on le de Ran(lens. ensuite au charbon de bois dans un fourneau à manche de 3mt. de haut, oml.,4o de large, et 1.mt. de profondeur, alimenté par des trompes. ou On y passe en 24 heures ioo hectolitres 800 myriag. de charbon de hêtre, et 200 myriag. ne donne de minerai grillé. Ce premier fondage dix-fois que de la matte que l'on grille jusqu'àde menu. lit de bois recouvert de suite, sur un .
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.affine dans un petit foyer, afin de le convertir en cuivre de rosette ; il éprouve, par cette opération, un déchet de 4 pour ioo. On fait quatre opérations par jour, et à chacune on traite 8 à 9 myriag. de Matières. Le raffinage au fourneau
de réverbère, tel qu'il Se pratique à Chessy près Lyon , serait beaucoup plus prompt et
plus économique. En 1789 on a.passé en fonte 21200 mgm. de minerai , avec une .consommation de 54o steres mutions et de bois pour le grillage, et de 17000 hectolitres P,",'uits de charbon, représentant Sono steres de bdis ,
en tout 554o steres. Le produit a été de 3675 ingin. de cuivre rosette', en sorte que le minerai a rendu 17pour Depuis lors l'exploitation s'est continuellement rallentie, et l'on a perdu la trace des fi-
lons les plus productifs. Dans .le .dernier fbndag,e , celui de 1803 , on n'a passé en fonte que conso..80oo mgm. de minerai , et on a consommé steres de bois et 65oo hectolitres de charbon, 1.393.
représentant 2000 steres de bois, en tout 2210
stères. Le produit en cuivre rosette ne s'est élevé qu'a 950 myriag. , en sorte que le minerai n'a rendu que 8 pour 100. APPENDICE. -- Manufacture de sulfate de enivre d'Annecy.
Cette fabrique s'est élevée, en 1799, sur les ruines d'une manufacture d'armes établie en 1794 par MM. Margnet et Comp. dans le couvent des Dames-de-Bon-Lieu à Annecy.
L'atelier renferme deux fourneaux de ré-