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DIX DÉPARTEMENT DIT MONT-BLANC.
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STATISTIQUE DES MINES ET USINES
verbère , oit l'on chauffe simultanément du 'Cuivre et du soufre en poudre, disposés par lits alternatifs. On lessive le mélange calciné on repasse le, résidu au fourneau à réverbère en projettant dessus une nouvelle dose de soufre, et etc. En sorte qu'on le passe successive-
ment au calcinage et à la lixiviation , jusqu'à ce qu'il soit totalement épuisé. Lorsque les eaux de lessive marquent 2:00 à l'aréomètre de Beaumé , on les fait évaporer un peu dans une grande chaudière en cuivre ou. en plomb, on les transvase, et on les laisse reposer pendant douze heures, pour leur donner le tems de déposer les matières étrangères. On les remet dans la chaudière et on les fait évaporer jusqu'à pellicule. De là on les transvase clans des cristallisoirs en cuivre , dans lesqUels sont diSposées horizontalement des plaques da même métal soutenues par de petits trépieds. _Au bout de trois jours on reporte les -eaux-mères dans la chaudière. Le sulfate de cuivre qui s'est déposé en gros cristaux sur les plaques , est mis à égoutter sur des tables inclinées dans une étuve , jusqu'à ce qu'il ait acquis le dégré de dessication convenable pour être répandu dans le commerce. Le -produit annuel est de 4000 mgm. de sulfate de cuivre, se vendant 16 à 17 fr. le myriag. On consomme environ 1400 mgm. -de cuivre que l'on tire de Chessy, , à peu près autant de 'soufre brut qu'on fait venir de Marseille ,, lboo mgm. de houille d'Entreve.rnes. La cherté excessive du cuivre, dans ces derniers teins, a déterminé M. Bayle, propriétaire de cette intéressante' fabrique , à tenter de faire
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usage de la mine de St.-Georges d'Ileurtières.
Cette pyrite grillée lui donne, par la lixiviation ,
un mélange de sulfate de fer et de sulfate de
cuivre. On en précipite ce dernier métal en plongeant dans la dissolution bouillante des
barreaux de fer. Le cuivre de cémentation qui en provient est traité comme ci-dessus avec du soufre pour donner du sulfate de cuivre. Quant à la dissolution surnageante , elle ne contient
guère plus que du sulfate de fer , qu'on ob-
tient en faisant évaporer et cristalliser, et qu'on répand également dans le commerce où il vaut 5 fr. le myriagramme..
Lé nombre des ouvriers employés est de cinq, ouvriers euepioye, dont 'un chef.
MINE, DE PESEY (I). S. D. Plomb. Situation topographique et communications.
La mine de Pesey est située au pied d'un
glacier à 1573 mèt. 'au-dessus de la mer, et à
6 heures de marche à l'Est de Moûtiers. Le
dernier tiers de ce chemin n'est praticable que pour les mulets ; mais il serait aussi facile qu'a. vanta,,eux de le rendre accessible aux voitures. A l'Est, la mine communique avec le Piémont par un sentier qui va , à travers d'assez hautes montagnes, rejoindre la grande route à Ther(i) Les plan et profils ci-joints font voir la disposition générale du gîte de minerai , et des travaux qui y out.été pratiqués.
Situation et connut, nications.