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SUR LA IdSULFURATION
'de plomb qui le 'recouvrirait, et le- sulfate plomb ne pouvant plus être mêlé avec la galène, il ne resterait aucun moyen de désulfuration. à réLe grillage de la galène au fourneau du donc à la conversion verbère, se réduit , et soufre qu'elle contient, en acide sulfureux partie, par comme elle s'opère, en grande l'intermède du sulfate de plomb qui se forme désul. continuellement, ce procédé permet une les que complète plus furation beaucoup antres. de plomb La même décomposition du sulfure avoir lieu dans sulfate, me paraît encore par le fourminerais de plomb au le traitement des neau écossais : en Ecosse on grille et on Grillage et opération non interrompue, fonte de là fond , par une employant de la houille et galène au fourneau écossais.
'de la galène, en
de la tourbe (1). Ce même fourneau est employé avec succès à la mine de Pezey, , à fondre de la galène grillée contenant au moins 7 de son poids de sulfate de plomb. Il ne donne point de maties pour ce qui prouve qu'il permet résultat final du (2)' sulfate et la séparation du la décomposition soufre qu'il contient ; je pense que l'action de , par le la partie réduite à l'état de sulfitreindécomcharbons, sur le sulfate contact des posé , est une des causes principales 'de la désul-
furation qui s'y opère. Nous avons eu occasion de parler de plusieurs espèces de fourneaux ( celui de Falhun Jars, tome 2 , pag. 53o et 534.
Mémoire de M. Lelivect Ingénieur des Mines, toms 19 du Journal des Mines.
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DES l',11TAUX.
et les fourneaux écossais ) .dau S lesquels les sul-
fures métalliques , éprouvaient un véritable grillage; niais il en est d'autres où cet effet est extrêmement peu sensible. Je crois que c'est Réflexion ici qu'il faut placer quelques réflexions sur les soc es ïour' différences qu'ils présentent à cet égard. Elles 'la"' pourront exciter d'autant plus d'intérêt qu'elles sont intimement liées à notre sujet, et qu'elles
expliquent des phénomènes qui ne peuvent
l'être dans la manière dont on a coutume d'envisager le grillage. C'est un fait bien reconnu dans les fonderies, que les fourneaux les plus élevés sont ceux qui permettent le moins la désulfuration, ou en langage métallurgique, qui produisent le plus de maties : si l'on en désirait une preuve sans réplique, il suffirait de rapporter qu'on a vu à Pezey des minerais de plomb grillés, contenant beaucoup de sulfate de plomb, dont la fonte au fourneau écossais ne donnait pas de
maltes (i) , en produire une grande quantité
quand ils étaient passés au fourneau à manche. Si la ebealeur seule décomposait facilement et complètement les sulfures métalliques , la partie supérieure des fourneaux élevés, serait bien propre à laisser opérer le grillage des minerais; car outre que la température y est assez.
peu élevée, l'air ,qui y parvient, étant privé
d'une partie de son oxygène, ne forme presque plus de ces sulfates qui s'opposent à la séparation du soufre : mais il en est tout autrement,. et c'est à mes yeux une nouvelle preuve du peu d'effet de l'action seule du calorique sur (1) En dernier résultat.
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