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SUR LA CHALEUR
placé dans la partie septentrio-
Temp.
nale de la mine. 12. Elles s'y mêlaient avec une petite quantité d'eau dont la tem-
pérature était de 13°.
15°.
Prof.
120"'
Et lorsque toutes ensemble
étaient versées par les pompes dans consé.
quences.
la galerie d'écoulement, elles portaient le thermomètre à 184 Nous avons ici deux classes d'observations à distinguer , celles (n°. 1 , 2, 3 et 12) faites dans
la partie septentrionale de la mine, et celles faites dans la partie méridionale. Les premières me paraissent indiquer la tem-
pérature naturelle du terrain. Celle re. 1 faite
à 20 ou 3o mètres au-dessous de la superficie du.
sol ( dans cette partie de la mine ) , doit être
regardée comme donnant le vrai degré de chaleur de la surface du terrain de la contrée : je ne vois aucune cause qui ait pu altérer la température naturellement propre à cet endroit, qui est fort éloigné de tous les travaux ; certainement elle y reste la même durant toutes les saisons de l'année ; et son expression est exactement la même .que celle indiquée par la 2 et 3 font enthéorie. Les observations core voir que cette température va en augmentant à mesure qu'on s'enfonce. Le courant d'air qui règne dans la première galerie ( celle des char2otez/7-s) , rend. raison du petit excès de chaleur qu'on y remarque proportionnellement à la profondeur. Quant àla température des observations faites dans la partie méridionale de la mine, elle est visiblement. influencée par une cause étrangère;
SOUTERRAINE. 129 gère , par l'arrivée des eaux vitrioliques , que nous avons dit ailleurs ( page 96) venir du midi. En fonçant un nouveau puits, à 100 mètres de la partie méridionale des exploitations actuelles, on a traversé dès couches d'un schistes alumineux , lequel , dès sa sortie du souterrain
, a déjà un goût stiptique très-fort. le secours de la loupe , on y remarqueAvec une multitude de points ,pyriteux , qui par leur dé-
composition et leur action sur le schiste ont calorique, lequel aura échauffé les eairx qui traversent ces couches. Celles ci n'étant qu'à une petite profondeur , se seront trouvées, par -vraisemblablement produit un dégag,erneitt de quelques fissures, en communication avec l'atmosphère ; et les décompositions et dég,age-
mens auront ainsi pu ,s'effectuer dans l'intérieur de la terre. Quoi qu'il en soit, il me paraît positif que c'est en traversant ces couches .que les eaux auront pu acquérir une chaleur. de 20^, qui est bien supérieure à celle que comporte la profondeur à laquelle elles se trouvent.J'observerai encore ici, que.si c'est aux py-: rites faut attribuer cette chaleur , elles la produisent par leur action sur le schiste. Dans les observations faités à Poullaonen, nous avons
vu des pyrites en quantité considérable , n'occasionner aucune chaleur particulière. Je répéterai ici ce que j'ai dit ailleurs : vu des exploitations de pyrite, et n'y ai pas trouvé la chaleur sensiblement plus forte que dans les autres mines : ainsi je serais porté à croire que les pyrites en masse, au moins celles non radiées, ne produisent pas de chaleur souterraine : mais roluaze 21.