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SUR LA DLCOUVER'RU
métal presque pur du sel ainsi formé et purifié par une secoude crystallisation ; on le. purifiera encore en faisant ensuite digérer avec de l'acide muriatique.
V. Raisons qui portent à croire que le Palladium est un métal simple. Du seul examen du sel triple il me parut ré-
sulter que la substance jointe au muriate de potasse était un métal simple, car je ne crois pas qu'il existe, en chimie , un sel nettement cristallise' où l'on ait trouvé plus de deux prin-
cipes unis à l'acide : outre cela je cherchai à lever tous les doutes par une suite d'expériences convenables.
Je déterminai d'abord quels étaient ses dis-
solvans , quels réactifs le vécipitalent; ensuite
je l'unis à plusieurs métaux, le platine, l'or, l'argent, cuivre , le plomb , et l'ayant séparé de ces direns alliages, 'e lui retrouvai, dans toutes les épreuves auxquelles je lé soumis ,
toutes ses propriétés 'caractéristiques il fut dissout par l'acide nitrique et précipité par le mercure, le Sulfate de f'er vert , le muriate d'étain, le prussiate de potasse, les alkalis purs et les hydrosulfures. Les précipités produits par ces réactifs se ré:
duisaient à la sialple chaleur , en un métal blanc qui ne pouvait être fondu au chalumeau, qu'en très-petite quantité ; mais l'addition du soufre, de l'arsenic , ou du phosphore, le reri.-
141 DU PALLADIUM. dait très-fusible, et le résultat ressemblait alors sous tous les rapports , au métal La seule chose qui me fit craindre de M'être
trom pé,c'é tai t le souvenir de la sydérite (Pliasse; -
issen), que l'on prit long-tems polir une subs-
tance simple, quoiqu'elle Rut composée. On pouvait croire qu'un acide métallique ou tout autre acide fixe , était combiné si intimement avec un métal connu ou inconnu , que les affinités ordinaires et simples étaient insuffisantes pour les séparer : j'employai les moyens qui rue paru-
rent les plus convenables pour résoudre cette. question ; ayant fait bouillir de l'oxyde de palladium avec de la potasse caustique sans qu'il éprouvât aucun changement, je crus devoir me servir de la chaux et du plomb , comme plus propres à faire découvrir l'acide phosphorique, ou an autre acide inconnu:j'eSsayal donc en vain les nitrate, muriates de chaux et le mnriate de plomb. L'expérience dont je me promis le plus de succès fut la suivante : je versai goutte à goutte du muriate de chaux dans une dissolution nitro-muriatique de palladium, je fis évaporer jusqu'à siccité, afin de vaporiser l'excès d'acide qui aurait pu empêcher la précipitation du phosphate de chaux ou d'une combinaison analogue de la chaux avec un acide métallique le résidu fut dissout. _par l'eau, et consistait seulement en muriate de chaux et muriate de palladium; je ne vis aucun indice de décomposition. Tous mes efforts ayant
été infructueux, je ne balançai pas à déclarer
que le palladium était une substance simple , et je présentai un tableau clé ses propriétés. N'ayant