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DU PAL L-Api UM.
SUR LA DeCOUVERTt
pas appelé l'attention des chimistes sur la ni-lis--
tance de laquelle on le retire, je me réservai d'examiner à loisir, les anomalies que .m'avait présenté l'analyse du platine brut; anomalies que je ne pouvais expliquer avant d'avoir dé-
couvert les effets produits ordinairement par la présence du rhodium.
VI. Propriétés da Palladium, ultérieurenzent découvertes.
Je fis connaître, dans mon premier Mémoire
l'origine et les propriétés du palladium , procédé pour l'obtenir du platine brut, sans intreduire une substance inutile qui aurait pu occasionner des erreurs ; mais j'oubliai une de ses propriétés les plus remarquable, et au moyen
de laquelle chacun peut séparer ce métal du
-platine brut : il suffit de verser dans une dissolution de muriate de platine (dont l'excès d'acide a été vaporisé ou neutralisé., et dont on peut
avoir précipité ou non, le platine, par le sel ammoniac ) une dissolution de prussiate de le palladium. Après mercure, pour-précipiter quelquefois même après quelques secondes, et
.quelques minutes, on n'aperçoit encore aucun Indice de dépôt, niais cependant la dissolution. se trouble légèrement et il se forme peu à peu un précipité floconneux: d'un- 'blanc jaunâtre pâle. Ce prussiate de palladium calciné, donne 4 ou 5 dixièmes pour cent sur la quantité de mine dissoute. Le prussiate de mercure est préférable aux métaux, pour_ précipiter le palladium.., parcp-
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que la grande affinité du mercure pour l'acide.. prussique empêche la précipitation du fer et du cuivre. La quantité du mercure n'a aucune influence .sur. celle du nouveau métal j'ai essayé, en vain d'en obtenir une plus grande quantité. en augmentant la proportion de prussiate de. mercure. Ce réactif ne forme aucun précipite dans une dissolution de platine pur. La décomposition du muriate de palladium par le prussiate de mercure, n'est pas seulement produite par l'affinité prépondérante du. mercure pour l'acide muriatique , niais aussi. par celle de palladium pour l'acide prussique car j'ai vu que l'on formait du prussiate, de palladium en faisant bouillir l'oxyde de ce métal avec une dissolution de prussiate de mercure. Le prussiate de mercure est donc un réactif propre à indiquer la présence du palladium dans une dissolution quelconque : on ne doit. pas cependant perdre de vue que le précipité que l'on obtient, ne possède pas, dans tous les cas, les mêmes propriétés. Le prussiate de palladium détonne quand on, l'expose à une certaine chaleur : le bruit pro-: duit est égal à celui que produirait l'inflammation d'une même quantité de poudre, l'explosion n'est violente que lorsqu'on oppose de la résistance aux gaz qui se dégagent, en le renfermant, etc. La température nécessaire pour donner lieu à ce phénomène est à peine, suffisante pour fondre le bismute , c'est-à-dire, environ .5000 de