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SUB LA DÉCOUVERTE
Farh..La lumière produite est si faible, n'est sensible que dans -.l'obscurité. En dissolvant du palladium dans de l'acide
nitrique cencentré et incolore, afin de pré-
parer la combinaison prussique détonnante , je. remarquai que quoique l'acide qui environnait le métal prît une couleur rouge, la dissolution s'opérait lentement, ce qui me surprit:beaucoup. Le métal était dissous sans qu'on apperOt
moindre dégagement de gaz nitreux, et .cela
seniblait être la cause de a len téur avec laqiielle l'acide agissait; on né voyait pas dans la liqueur cette effervescence qui accompagne ordinaire-
ment la dissolution des métaux jusqu'à l'entière saturation du dissolvant. Présumant que c'était parce qu'il ne se-. forniait pas. de gaz nitreux, que la dissolution n'était pas prompte. j'en imprégnai l'acide, et je vis que le méta] était vivement attaqué, malgré efu.e l'expérience fût faite à froid pour ne pas dégager le gaz. Outre ces proPriétés particulières an palladium, il en possède ,d'autres qu'il partage avec. le platine. J'ai déjà fait.remarquer , dans une antre ;Ci.t.constance, qié ces deux métaux détruisent- par leur alliage , la cardeur d'une grande quantité d'or. Leurressemblance en d'antres points , n'est pas moins remarquable, particulièrement dans le peu de puissance conductrice de lczchateur 'qu'ils possèdent, et dans leur faible, degré de dilatabilité parla chaleur. Pour
DU PALLADIV1VI.
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Pour faire des expériences comparables sur la faculté conductrice de la chaleur de divers -
métaux, je les ai employés sous une forme telle qu'ils avaient le même poids pour la même surface.
,
J'ai fait battre des feuilles d'argent, de cuivre,
de palladium, de platine, telles que chacune
pesat io grains pour i pouce carré. J'en ai
coupé des bandes de -A de pouce de largeur sur 4 pouces de long, je les ai recouvertes de cire , et ayant chauffé une de leurs extrémités jusqu'au rouge, j'ai mesuré la longueur de l'intervalle entre une extrémité et le point où la cire n'avait pu être fondue : ces intervalles étaient, pour l'argent 3 pouces , pour le cuivre 2 pouces, et pour le platine ainsi que pour
le palladium, seulement i pouce. Cette différence est suffisante pour caractériser ces me'taux, quoiqu'on ne puisse pas dire que la puissance conductrice soit en rapport simple avec les intervalles.
Afin d'apprécier la différence de dilatabilité dé ces deux métaux, je joignis ensemble deux plaques, l'une de platine, l'autre de palladium ; en les chauffant dans cet état, j'observai que la face où se trouvait le platine était devenue concave ; d'où je vis que la dilatation du palladium était la plus grande. Je me suis assuré par des expériences semblables, que la dilation de l'acier surpassait celle du palladium, de sorte que si le platine augmente de-n= 'en passant du terme
de la congélation de l'eau , à celui de l'ébulli, et le pallation , l'acier augmentera de dium, au plus, de 7-0-U-e , ou bien. de sur leo°, Folume 21.