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SUR LES SULFATES Dn CHAUX
DE EABYTE ET DE PLOMB.
ployer. Je me suis occupé en même-tems du sulfate de plomb, de manière que tous les ré-
le sulfate de chaux à ne contenir absolument: point d'eau. Cependant si l'on fait attention à la facilité avec laquelle celle-ci se dégagé (4) , on en conclura qu'il est infiniment probable qu'il n'en reste que très-peu, s'il en reste. En
sultats pussent se vérifier mutuellement. C9,nrun0 les expériences que j'ai fuites, et répétées plesieurs lois , concordent entre elles d'une manière rs rquable , je vais les exposer succincternent. OU jugera le degré de confiance qu'on doit leur accorder. J'ai toujours tâche de me servir des moyens les plus simples , et surtout des plus directs ceux qui supposent le moins de faits possibles. Sulfate de 1. j'ai fait calciner graduellement, long-tems aciirirni- 'et très - fortement, 5o grammes de spath d'Islande, d'une limpidité parfaite, réduit en poudre fine, et j'ai eu 28g- de chaux blanche, qui ne
outre , on verra , par les expériences que je vais décrire , que si l'acide sulfurique n'est pas anhydre dans les trois sulfates que j'ai analye
il y est au même état de concentration. Cette concordance parait assez singulière , et
sés ,
-rend encore plus probable la supposition que je fais qu'il ne reste point d'eau dans les sels quand ils ont été fortement calcinés.
3. J'ai fait dissoudre 5g. de chaux dans l'a-
cide muriatigne , ajouté du sulfate d'ammonia-
contenait ni manganèse, ni fer, ni magnésie.
que en excès , évaporé à siccité et fortement calciné. J'ai eu iig.,76 de sulfate de chaux, ce qui suppose qu'il contient c,426 de chaux et 0,574 d'acide. Dans ces deux expériences, perte se portant toute entière sur le sulfate , il
Je l'ai partagée en lots de flg' que j'ai pesés surle-champ. J'en ai délayé une portion dans l'eau et j'ai versé dessus de l'acide muriatique concentré ; il ne s'est développé d'effervescence sensible à aucune époque de la dissolution : par
conséquent la chaux ne pouvait retenir que,' très-peu d'acide carbonique. Elle m'a servi dans toutes les expériences suivantes. 2. 5g ont été délayés dans un creuset de platine , avec une petite quantité d'eau, puis sursaturés d'acide sulfurique pur. J'ai fait évaporer l'excès d'acide avec toutes les précautions con-
Venables et calciner le résidu. Ayant pesé le creuset avec le sel, j'ai trouvé, en déduisant
son poids, que je connaissais d'avance i ,8 de sulfate de chaux. En le supposant parfaitement anhydre, il serait compose de 0,425 de chaux et 0,575 d'acide sulfurique. Il n'est pas certain qu'il soit possible d'amener par la calcination
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en résulte que la proportion de chaux peut être un peu exagérée, et celle de l'acide diminuée, et d'autant pl us qu'on supposera la chaux moins bien calcinée. 4 5g de chaux ayant été dissouts dans l'acide muriatique , on a mêlé du sulfate dé soude à la liqueur neutralisée par évaporation. Le sulfate de chaux qui s'est précipité a été recueilli sur
un filtre , et lavé, séché sur du papier à une
douce chaleur, il pesait 9g- ,6 , chauffé dans une
capsule de porcelaine, il a perdu iguo , et i4 s'est réduit à 7gu3 par la calcination dans le creuset de platine. Ainsi ce sel perd les premières portions de son eau de cristallisation à la plus faible chaleur. L'expérience ( 5 ),