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SUR LES SULFATES DE CITAUX 3t6 fournit une nouvelle preuve. La liqueur ayant .
été évaporée jusqu'à pellicule cristalline, a encore fourni 3,.,8 de sulfate calciné avec le filtre, en total i 1g.,6 pour 5' de chaux, ou 43 de chaux et 57 d'acide pour ioo de sulfate. Même remarque que pour l'expérience (3). ne plus, une
petite portion de sulfate de chaux a pu être
décomposée par le papier du filtre. Plusieurs sulfates de chaux anhydres et non anhydres, m'ayant donné par l'analyse des ré«,tte de bautedéduite sultats très - neu différens des précédens. , (le celle du Cherché à, m'en servir pour déterminer la coinslilfate de chaux. position des sulfates de baryte et de plomb. Sulflte de ' 5. J'ai pris . du' sulfate de chaux laminaire , Comyodfion du sui-
<haus lanz,i-
4aire,
incolore, et .parfaitement transparent, provenant du filon de Pezey. Je l'ai réduit en pous sière fine , et j'en ai fait calciner log. ; ils ont perdu 2g.,15. J'ai essayé de même plusieurs autres espèces de gypse, entre autres celui des en-
virons de Moutiers , opaque , d'un blanc de neige , et qui se divise en cubes , etc. , et la
calcination leur a toujours fait perdre 21 à 22, centièmes de leur poids. Il ne se dégage absolument que de l'eau. Pour m'en assurer, 'j'ai ,
d'après l'invitation de M. Gillet- Laumont
Membre du Conseil , distillé dans une très-pe-
tite cornue , du sulfate de chaux cristallisé ; très-pur, et recueilli le produit dans un ballon ;
il équivalait à peu près aux 21 centièmes du sulfate , et consistait en eau limpide et incolore , quine contenait ni acide ni alkali , et ne. se troublait point par le muriate de baryte et
les autres réactifs. Elle était seulement souillée d'une substance empyre`umatique qui s'est dis-, Sipée 4 l'air assez Promptement. Dès les pre,
DE BARYTE, ET DE PLOMB.
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mières impressions de la chaleur, le dôme de. la cornue se tapisse de gouttelettes d'eau, et vers la fin de l'opération , le feu ayant été activé jusqu'au point de ramollir le verre, le dégagement du liquide devint insensible. 6. iog. du sulfate de chaux de Pezey Ont été. mis en ébullition avec du carbonate d'amrno-: iliaque très-pur, après avoir fait évaporer l'excès du carbonate, j'ai lavé.avec beaucoup d'eau et décanté. Le carbonate de chaux formé , et qui dominait dans le résidu, a été séparé par l'acide acéteux, et le reste traité de, nouveau par le carbonate d'ammoniaque ; sa décomposition a été complète. J'ai partagé en deux parties égales la disso-
lution acéteuse réunies. J'ai précipité l'une d'elles par le muriate de baryte , pour appré-
cier l'acide sulfurique qu'elle devait contenir, et qui provenait du sulfate de chaux que acéteux avait dissout ; j'ai eu 0g 27 de sulfate de baryte. La seconde partie a été évaporée à siccité ; le résidu calciné dans le creuset de. latine, a donné 1g.,7 de chaux caustique, qui s'est dissoute dans l'acide muriatique sans effer-
yesceuce sensible, et en répandant une odeur très-marquée d'hydrogène sulfuré, due à envi-. ron 0g.,05 de soufre, produit par le sulfate de chaux que les substances combustibles, dont l'acide acéteux est formé, avait décomposé.
C'est donc 1g.65 de chaux pure. La dissolution contenant l'acide sulfurique a été aussi partagée en deux portions égales. La première, essayée par l'oxalaté d'ammoniaque, ne s'est point troublée. j'ai précipité la seconde 1),r le ruuriate de baryte, après avoir ajouté un