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5.s TAT1STIQVE
à grains Ouest.Le granite schisteux ou feuilleté, quelques bancs fins, en. fait la base. On voit aussi à gros intermédiaires de granite gris , massif, seul banc de a qu'un ou à petits grains. Il n'yest Il est de 26 mètres. serpentine ; sa puissance parallèle aux roches environnantes et s'enfonce montagne. On comme elles dans le corps de laprolongement, ne peut pas le suivre clans son toute la parce que la terre végétale recouvre hauteur et la pente opposée. blocs informes, tpLa serpentine est divisée ,en recouverte , tantôt d'un endont la surface est filets d'asduit, stéatiteux blanchâtre, tantôt deodulé beste , et tantôt saupoudrée de fer grains excessivement fins. Dépouillée de son écorce , la pierre est d'un des veines vers olive ou d'un vert pistache, avec La d'un vert noirâtre et quelquefois rougeâtres. et laisse , cassure, est parfaitement compacte apercevoir dans certaines masses, mie infinité d'un blanc de petites veinules d'asbeste dur les sens. verdâtre et satiné, croisées dans tous ni fensont ni verreux Les blocs du reste ne dillés. L'existence de ce marbre était ignoré, lorsCéré en adressa que M. Canrobert de Saint Conseil des Mines de l'Emdes échantillons au conpire, vers la fin de 1804. Le Conseillefut MinisS. Ex. sulté ,à la même époque, par proposition faite par sur la tre de l'Intérieur, , Lot, d'acM. Bailly, Préfet du Département du M. Caucorder un fond d'encouragement à robert. Il fut reconnu que la serpentine avait toutes les qualités requises pour être exploitée peravec avantage ; mais les 'circonstances ne -
DU' DÉPARTÊMENT DV LOT.
mirent pas au Gouvernement d'accorder aucun fond. M. le Préfet se contenta de donner un léger secours, et huit mois après les frères Pyranè si de Paris, reçurent plusieurs blocs dont un entre autres servit à faire un dessus de table très-beau , qui est actuellement chez S. Ait. le
Grand - Duc de Berg. Depuis M. Canrobert
s'est associé avec M. Thomas Dequenne ( de= meuraut rue des Tournelles, no. 25, à Paris), et la carrière a été ouverte dans les règles. C'est vers la fin de 18°5 et pendant 1806 , que l'extraction a eu lieu : elle durerait encore sans la guerre. On a attaqué la couche au sommetde la montagne. La pente étant très-rapide et inculte , il a été très-facile de se débarrasser des déblais. On ne trouvait d'abord à la surface que de très-petits blocs ; mais leur volume a augmenté dans la profondeur, et on à fini par en tirer plusieurs ayant jusqu'à 2 mètres cubes, et bien sains d'ailleurs clans toutes les parties.
L'excavation présente un vide de 240 à 260
mètres cubes.
L'extraction a produit 268 blocs de. toute grandeur, taillés en parallélipipèdes et faisant ensemble un peu plus de 38 mètres cubes. Ce travail a occupé io à 12 ouvriers pendant plusieurs mois. On a dépensé environ 6000 fr. Le mètre cube est revenu à 45 fr. d'extraction. Tous les blocs ont été conduits au port d'Ex-. treix, sur la Dordogne, par un mauvais che-
min de traverse, dont le développement est de 7 kilomètres. Le transport a coûté 3.0 fi.. par mètre cube. On attend la paix pour embarquer les blocs sur la Dordogne, et les expédier ensuite de Bordeaux pour Paris. Il cdiitera la fr, D 3,