Journal des Mines (1807, volume 22) [Image 110]

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niS sen. L-ES SALINmnyns Pour augmenter les produits, il fut, . . richir les sources ; 2°. exploiter une plus grandq quantité d'eau 3 3°. diminuer les pertes. duits. Erichi, 10. Nous avons déjà fait connaître l'état acles sources. tuel des sources, les recherches qu'il serait conYen able d'y faire, et les espérances qu'on peut avoir de les améliorer. Nous ne reviendrons pas sur ce sujet. rxploi ter 2.. Pour exploiter plus d'eau, il est de toute nécessité d'augmenter les moyens actuels de

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DE MOUTIERS.

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graduation, et comme les bâtimens à cordes sont préférables à tous les autres, il faudrait en construire un dans l'emplacement qui existe entre les n". 1 et 3. Rien n'empêcherait de donner à. ce bâtiment une très-grande longueur, et

on pourrait le faire beaucoup plus large que celui., qui existe actuellement. L'air circulant:

aisément entre les cordes ;s'écoule rapidement, et avant qu'il ait eu le 'teins de se saturer d'eau complètement ; aussi ne voit-on pas que la graduation aille sensiblement plus vite sur le devant du bâtiment que idu côté opposé au vent. C'est encore un avantagé que n'ont pas les bâtimens à épines : l'évaporation sur ceux-ci n'est nullement proportionnelle à la largeur, et si on

voulait les garnir de plusieurs rangs de canaux, les fagots formeraient bientôt une masse

que les vents les plus fbrts ne pourraient pas traverser. Le nouveau bâtiment à cordes ayant une base considérable, acquérerait une

grande stabilité ; on pourrait donc l'élever davantage et en lui donnant une longueur de 3oo mètres sur une largeur de 3 ( pour les canau,)0 on pourrait le garnir de 72,000 cordes

de- lo mètres de hauteur, et doubler presque l'exploitation. Alors les quatre bâtimens à épin es recevraient

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l'eau de la source et la porteraient à 3 ou 4 degrés , jusqu'au point où le sulfate de chaux

forme un dépôt considérable qui recouvrirait les cordes et les préserverait de la pourriture. Dans les tems humides et pluvieux on pourrait élever de l'eau douce sur le bâtiment pour dissoudre et enlever le dépôt,. Si l'on ne trouvait pas plus économique de creuser des bassins séparés , en construisant en pierres ceux qui régneraient dans toute la longueur du bâtiment, et les disposant de manière à pouvoir les découvrir à. volonté, on. pourrait 'sTP

les faire servir à différens usages : l'hiver à graduer par la gelée ; on -y amenerait de l'eau des sources qu'on y répandrait en couches minces, et tous les matins on wileverait la glace qui se serait formée à sa surface. L'été on y déposerait l'eau saturée des chaudières ( destinée à -être évaperée sur les cordes ) et dans les jours de grande chaleur, on ferait une récolte abondante de sel à très-gros grains. Si l'on remplaçait le bois par la houille et, si

l'on purifiait l'eau, il serait sans doute préférable de réserver tous les bâtimens pour la gra-

duation , et d7opérer le salinage dans les chaudières. Il faudrait enfin, si l'on continuait à exploi-

ter l'eau connue aujourd'hui , tirer parti des

eaux-mères , des schelots et de l'écaille. Nous indiquerons ce qu'on pourrait en. faire ; mais. nous préférerions en éviter la production.

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