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22SUR E s SALINES on évaporerait de l'eau saturée, il ne faudrait pas pour plus de 15 à zo centimes de bois pour obtenir 1 myriagr. de sel; la chaux .coûterait au plus 6 centièmes, et c'est porter la main-d'oeuvre très-haut que de la mettre à io centièmes. La dépense totale n'excéderait donc pas 14 i5oo francs, et il resterait un bénéfice net d'environ 5000 b'.; encore ne faisôns-nous pas entrer en considération l'augmentation des eauxmères qu'on recueillerait en plus grande quantité , qui seraient plus riches, et .qui raient les dépenses relatives. Ainsi, sous plusieurs rapports, le procédé ,que nous proposons serait avantageux. TI augmenterait les produits en les améliorant, fournirait
Traite-
ment de l'eau var la chaux.
aux ouvriers du travail pendant l'hiver, et aiderait à alimenter les chaudières. Cependant nous pensons qu'il .vaut encore beaucoup mieux purifier l'eau des sources par la chaux l'évaporer complètement, et ne pas recueillir un atome d'eau-mère.
Au lieu de purifier l'eau des sources avant de l'élever sur les beitimens ou de l'exposer à la gelée , peut-être serait-il plus économique de ne le faire qu'après l'avoir graduée jusqu'à un certain point. Onaurait deux bassins capables chacun de contenir plus d'eau que ne pourraient en exiger par jour les besoins les plus pressans de la graduation. Quand l'un serait plein d'eau purifiée, il servirait à alimenter les bâtirneus, etc. et, pendant le tems qu'il mettrait .à se vider, on ferait arriver dans l'autre de l'eati de la source et du lait de chaux en quantité suffisante ( on emploierait l'eau salée elle - même Pour délayer la chaux). On agiterait quelques
223 .DE I.OTXERS.' instans pour mêler intimement, et on laisserait
reposer ensuite pour donner au liquide le teins de se clarifier. Le premier bassin vide, on l'emplirait à son tour pendant qu'on graduerait l'eau du second ; et cela alternativement. L'eau et ne contiendrait plus de sulfate de magnésie, sulfate de à craindre que le on n'aurait point soude augmente en proportion par le- contact de l'air très-froid. Si l'on voulait avoir du sel absolument pur, il faudrait exploiter une partie des eaux comme on le fait actuellement, recueillir soigneusement les eaux-mères, les faire geler pour décomposer le sulfate de magnésie , séparer le sulfate de soude par cristallisation, et Mêler le résidu qui contiendrait beaucoup de muriate de magnésie, avec l'eau de la source que l'on aurait l'intention de purifier. Mais -peut- être aurait-on tort de chercher à atteindre un si grand degré de perfection en compliquant les procédés. C'est tout au plus ce qu'on pourrait faire, si l'on avait le débit du sulfate de soude, et si la fabrication de ce sel devenait un jour trèslucrative. Les soins que l'on prend à Moutiers
polir séparer les eaux - mère, prouvent que
c'est le sulfate de magnésie ,très-amer, et le mu, riate déliquescent, dont on craint le n'élan or, le sel qu'on obtiendrait ne serait pas souille
d'un atome de ces substances, et ne contiendrait que du sulfate de soude. Nous avons déjà dit combien il faudrait employer de chaux pour décomposer les sulfates et muriates de magnésie. Son poids formerait au plus le vingtième de celui du muriatedesoude dissout dans l'eau ;
et comme ellèTN'aiit"-ellYiron huit fois moins que