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RetINION DE LA PYCNITE A l'époque où j'ai publié mon Traité de
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néralogie , la pycnite avait été analysée par M. Klaproth et par mon collègue Vauquelin. Le premier n'en avait retiré que de la silice et de l'alumine en égales quantités. Le résultat de
mon collègue donnait beaucoup plus d'alumine que de silice, et indiquait en outre o,033 de chaux, et o,o15 d'eau, avec un.e perte de o,o58.
D'une autre part, les cristaux de pycnite sont si peu prononcés, et tellement serrés les uns
contre les autres, que mes observations lié M'avaient rien offert de positifrelativement à leur forme primitive. J'avais adopté celle du prisme hexaèdre régulier, en avertissant que ce n'était qu'une conjecture (i) , et l'on verra bientôt que la différence entre cette forme et la véritable ,.ne peut être saisie que par des mesures précises. J'étais encore plus éloigné de pouvoir déterminer les dimensions de la molécule , et j'avais exprimé le désir d'observer par moi-même une variété citée par M. Emmerlin g , ayant la forme d'un prisme hexaèdre régulier, avec des facettes 'obliqués., -situées au contour de la base-, et dont les positions devoient conduire à une comparaison exacte entre, .la structure -de la- p-ycnite et celle' du bénit. j'ajoutais que la-différence que pourraient offrir les dimensions de l'une et l'au-tre molécule, serviraient à faire in;eux ressortir 'celle qu'indiquaient entre les deux substances les résultats de l'analyse et les caractères physiques. Ainsi dans l'état 'où se trouvaient alors no S connaissances sur la pycnite , je ne Voyais () Traité de Minér. tom. 3, p. 237.
AVEC LA. TOPAZE.'
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d'autre parti à prendre que de me conformer à l'opinion de ceux qui faisaient de ce minéral une espèce séparée. On annonça, il y a quelques années, une nouvelle analyse de la pycnite , entreprise par M. Bucholz , et qui avait offert une quantité sensible d'acide fluorique. L'époque de cette analyse paraît avoir été très-voisine de la dé-
couverte que M. Klaproth a faite du même acide dans la topaze, et qui a été confirmée
par les expériences de M. Vauquelin. Ce dernier savant a aussi répété l'analyse de la pycnite , et l'on voit, par le résultat qu'en a cité M. Brongniart, dans son beau Traité de Minéralogie (i) , que la perte qui avait eu lieu dans la première opération , provenait , en grande partie, d'un dégagement d'acide fluorique. Si l'on compare les analyses de la topaze, publiées par MM. Klaproth et Vauquelin, on trouve qu'elles diffèrent très-sensiblement par le rapport des principes, sur-tout de l'acide fluorique , dont la quantité n'est que de 5 à 7 pour 100 , dans les deux résultats du chimiste de Berlin , tandis qu'elle est de i8 à 20 dans celui de mon collègue. D'une autre part , l'analyse de la pycnite , par M. Vauquelin, se rapproche beaucoup de celle de la topaze de Saxe , par M. Klaproth. , et le_ rés ltat que M. Bucholz a obtenu, en opérant sur la p-yc-
rite , diffère peu de celui que la topaze du .(4) :Torne 1, pag. 419.