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SUR UN NOUVEAU GENRE
matières dans de doubles creusets bien clos, Mais sans compression, et malgré un lent refroidissement, je n'ai obtenu crûe des produits vitreux, ce qui n'est-pas étonnant , les pyromètres ayant indiqué flo degrés. Je ne citerai qu'un de ces produits. Le n". 33, formé du porphyre b des Pyrénées,
placé dans un creitset de porcelaine, a donné un verre obsidienne parfait , sans fusion dès cristaux de quartz.
Huitième Expérience.
'Dant tOujours contrarié par la brisure des creusets , et désirant d'ailleurs opérer sur des masses plus considérables, je me suis servi de creusets plus-- grands, et, je les ai placés danS d'autres creusets cylindriques de fonte faits exprès. L'intervalle a été rempli par de la poudre de quartz fortement pressée 'qui dominait de beaucoup -le creuset intérieur, et pi placé sur ce sable un bouchon mobile de fonte, surmonté d'Un boulet dont le poids était de 18 livres.
feu a duré soixante-neuf heures, et la chaleur, par..approximation avec mes autres expériences.,' s'est élevée. de 45 à 5o degrés. Lés t't-r-ois produits que. j'ai obtenus sont le n°. 37, forme d'une roche pOrphyritique fissile avec mica Le ne). 38, formé d'une amygdaloïde à noyaux calcaires du Drac
Et le n°. :39, formé d'un granite amphiboligue k. Ces
DE LIQUIEACTION IGNB. 49 pressés. Ces morceaux étaient bien entourés et
avec leur poudre rendue impalpable, bien tamisée , et que j'avais fait rougir fortement
afin de lui enlever toute son humidité. Les creusets ont été retirés intacts , mais les matières ont éprouvé différens effets. J'attacherai sur-tout les regard à` sur le no. 33, dont la poudre a non-seulement éprouvé la liquéfaction ignée parfaite, mais même la cristallisation comme dans le ri°. 6 ; cristallisation qui s'aperçoit au chatoiement, et qui ne peut être douteuse, en se rappelant que la poudre était impalpable. Lorsque j'ai commencé ces. expériences , je ne pouvais avoir aucune donnée sur le degré de chaleur propre à liquéfier ces diverses matières, sur la meilleure manière de leur appliquer la chaleur, sur la quantité de substances gazeuses qu'elles renfermaient, sur l'expansion que pourraient prendre la roche et la poudre dans telles ou telles circonstances, et surie retrait qu'elles
pourraient subir dans d'autres. Je ne pouvais d'ailleurs que fort peu m'éclairer de l'expérience acquise par M. Hait, puisque la chaux
carbonatée sur laquelle il a travaillé, n'a aucun rapport avec les roches simplement terreuses que j'ai traitées, et que ses appareils ne pouvaient convenir au volume des morceaux sur lesquels j'opérais. Il ne paraîtra donc pas étonnant que dans ces premiers essais je n'aie marché qu'en tâtonnant, D rolurne 24.