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SUR UN NOUVEAU GENitz
et que les produits de chacune de mes expériences se trouvent si différens entre eux. Des substances de diverses natures, des masses plus
ou moins fortes, des appareils différens , la fracture de beaucoup de creusets sont autant
de causes qui ont donné à chacun des essais deg résultats particuliers. Aussi pour éviter la confusion où sont ces produits dans l'exposé des expériences, et les présenter de manière à rendre sensibles les résultats qui peuvent nous instruire je vais les réunir en séries où seront rassemblés les produits similaires. La première série est formée des n". 6, 12,
17, 38, 39. On y remarque que la poudre de
porphyre s'est ramollie sans changer de nature, et s'est ensuite consolidée en une pierre qui a une parfaite analogie avec les laves lithoïdes d'apparence homogène. Dans cette série, on distingue les 6, 17 dans lesquels le morceau de porphyre a été li-
quéfié complètement sans avoir éprouvé de changemens notables dans sa composition et même dans sa constitution. Cette liquéfaction est démontrée, tant par l'affaissement qu'ont éprouvé les morceaux, que par leur mélange intime avec la poudre, et par l'uniformité de la pâte. Je donnerais même comme une preuve irrévocable le fait que voici. En plaçant le morceau de porphyre dans le creuset no. 6, je suis
certain que ce morceau touchait au fond du creuset, et cependant on voit dans le produit tous les cristaux réunis dans la partie supérieure , preuve que la liquéfaction a été assez
Si
DE LIQUIFACTION
complète pour permettre l'élévation des cristaux de feldspath (1). On doit observer que dans ces deux produits
les cristaux de feldspath du porphyre n'ont éprouvé aucun changement ni dans leur forme, ni dans leurs caractères essentiels (2). Les n". 6 et 38 sont aussi remarquables ; car indépendamment de la liquéfaction de la poudre et de son retour à l'état pierreux, on y voit de petites lames chatoyantes qui annoncent les rudimens de la cristallisation de quelques parties feldspathiques. Cette cristallisation ne peut être douteuse ; car la poudre de ces porphyres était tamisée au tamis le plus fin. Les laves nous fournissent des exemples de cette cristallisation. (Voyez la lave du Puy-de-Dôme, étiquetée B).
Les produits de cette série sont nouveaux comme résultats de nos opérations, et ils méritent d'autant plus notre attention, qu'en les
comparant avec les laves lithoïdes d'apparence homogène ou porphyritiques , ils offrent la plus grande analogie avec elles. La différence qu'il y a entre le degré de chaleur qu'ont
éprouvé ces deux produits, est trop remarquable pour ne pas attirer Pattention , puisque les pyromètres annonçaient de 43 à 46 pour le ri.. 6 , et pour le n.. 17 ils s'élevaient de 112 à 133. Mais je dois observer, à l'égard du dernier, que les pyromètres n'étaient pas dans le creuset, et que ce creuset se trouvant à l'écart hors de l'action du soufflet, a dû éprouver un moindre degré de chaleur que celui marqué par les pyromètres. Une expérience faite depuis la lecture de ce Mémoire à l'Institut , m'a fourni deux nouveaux produits à joindre à cette série , dont l'un doit s'unir aux n.s. 6 et 17, le morseau de porphyre ey trouvant complètement liquéfié. .
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