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EAUX TUERMALES
DE DAX.
8°. Les réactifs propres à démontrer le fer s'il eût été contenu dans ces eaux, ont été ployés sans fruit, notamment le gante de po-
Analyse de la même eau par l'évaporation.
tasse que notre ami commun, M. Lartigue, pharmacien .de Bordeaux , nous a indiqué comme le réactif qui découvrait le plus petit
atome de fer, même ,lorsque les prussiates ou la teinture gallique "étaient insuffisans. décéler le sulfure hy90. Ceux capables drogéné ou le gaz hydrogène sulfuré , comme l'acide nitreux rutilant , l'acide muriatique oxygéné et l'acétate de plomb, n'en ont point annoncé l'existence. .
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10. Cinquante livres d'eau thermale de la fontaine chaude, évaporées avec le ménage-. ment et les précautions nécessaires, ont donné un résidu qui , bien sec , pesait six gros et dix grains. Cette opération n'a présenté aucun phénomène particulier le résidu exposé à l'air attiroit promptement l'humidité. no.. Trois gros cinq grains, ou la moitié de
ce résidu, mis dans une petite capsule de
Les réactif, dont nous venons de rappor-
verre avec trois onces d'alcool rectifié , y ont été laissés pendant six heures ; ayant eu soin de remuer de tems en terris , la liqueur a été décantée , et ce qui restait au fond ayant été
nature , va- nous servir de preuve , et nous
marquer sur la plaque qui reposait sur la plante dont le. fond du bassin .est tapissé , plusieurs taches d'un .brun-rougeatre , bordées d'un cordon bleu ; l'autre face n'avait subi aucune altération. La même expérience, répétées plusieurs fois et à différentes époques, a donné les mêmes résultats. 2°. La pièce d'argent trouée a été attachée avec mie ficelle , et suspendue, au moyen d'un morceau de liége , à l'oeil de la source et à une partie de sa circonférence; retirée
ter les effets , indiquent , dans les eaux ;thermales de Dax, l'existence au moins des acides sulfuriques, mnriatiqueS, et peut-être de l'a-. cide carbonique, de la magnésie et de la chaux dans un .état de combinaison. L'analyse., par l'évaporation., qui est celle qui conyient.àleui démontrer dans quel ordre et dans quelle .quantité ces principes y sont contenus (1). (1) .M: Meyrac avait borné, là ses expériences dale,pore premier travail , mais M. 'Sénnebier , de .Genève,'aYant obtenu , en analysant nne, eau thermale , le riiêtnes'pro7 duits que lui dans celle-ci , et 'ayant remarqué les :mares caractères, sans avoir pu découvrir le soufre , le fit avertir, par l'intermède du docteur Cope-lle , de Bordeaux, à faire les expériences: suivantes.
10 Elne pièce d'argent polie, placée sous l'ean à l'endroit
d'où elle sourd, et retirée au bout de 48 hures,
au bout de 48 heures, la blancheur n'était plus la même ; elle était un peu noircie des. deux côtés - du reste, point de taches.
3.. L'état métallique de la pièce rétabli, et la pièce plongée dans le bassin hors de l'oeil de la source, pendant 48 heures ; en a été retirée sans autre altération , que quelques petites taches du côté qui avait reposé sur la plante. 4.. La même pièce 'ayant séjourné dans l'eau thermale depuis le moment où elle avait été. puisée jusqu'au mDment du refroidissement parfait, n'a présenté aucune altération.
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