Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
120
EAUX THERMALES
lavé avec du nouvel alcool, la partie insoluble dans ce dernier a été desséchée à une douce chaleur ; elle ne pesait que deux gros
vingt grains. 30. j'ai répété, sur les deux gros vingt grains avec de l'eau distillée à froid, la même opération que le résidu avait subi dans l'alcool : il y a perdu soixante-onze grains ; donc il ne restait plus qu'un gros vingt-un grains de résidu. Environ quatre *onces de vinaigre dis-. versées sur ce gros vingt-un grains de résidu, y ont produit une effervescence sentillé' sible ; ils lui ont enlevé treize grains; reste un gros huit grains. Le gros huit grains de résidu a été traité avec deux livres d'eau distillée , dans laquelle il a bouilli pendant un quart-d'heure ; il y a perdu trente-six grains : la substance insolu-
ble, après avoir été séchée, ne pesait donc
que quarante-quatre grains. Cette 'partie , qui a résisté. à l'action des différens menstrues employés , est d'un. grisblanc , rude> au toucher , un peu croquante
sous la dent , ne se vitrifiant point avec le carbonate de soude , et donnant, traitée au
creuset avec le flux -noir , une matièrer -qui, en attirant l'humidité de l'air , répandait une odeur hépatique. Elle 'a été reconnue pour du sulfate de chaux, qui , à des atomes près, se dissout en totalité à chaud , dans l'eau distillée , lorsque celle-ci est employée en, assez grande quantité. L'alcool, qui a servi au premier lavage, a été-
12i portions évaporé à une douce chaleur avec les qui avaient été-passées sur ce qui restait au fond là.E D A X..
de la, capsule , et a donné pour résultat une masse saline, qui, abandonnée à elle même pendant quelques heures , s'est liquéfiée en grande partie : on -y voyait néanmoins des petits cristaux cubiques, qui , au moyen d'un lavage par de l'alcool bien déflegmé , ont été séparés.
Le sel , parfaitement sec , pesait 15.graius ; il était très - blanc, régulièrement cristallisé en cubes ; sa décrépitation sur les charbons ardens, et sa décomposition par l'acide sulfurique, ne laissent aucun doute que ce ne soit du muriate de soude. L'alcool qui avait enlevé le sel déliquescent, a -été 'également évaporé, et cette évaporation a fourni, pour résultat, une substance saline qui n'affectait aucune forme régulière. L'acide a sulfurique _concentré , versé -stir--ce sel, dégagé de l'acide muriatique , sous forme de Vapeurs blanches excitant la toux, en s'empa-
rant de la base salifiable, avec làquelle il a formé un sel très-soluble, dont la magnésie seule fait la base. L'eau distillée, qui a servi à la troisième opération , a été également évaporée, et a donné du
sulfate de soude très-pur, dont les cristaux
étaient très-réguliers. Le vinaigre distillé de la quatrième expérience
a de même été évaporé dans une capsule de verre ; il y a laissé un sel déliquescent , qui a facilement été reconnu pour être de l'acétate de magnésie.