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sun LA CrOLOGIE dans la minéralogie française, comme formant une roche amphiboliquea- vec le eldspath. Mais quelquefois ces élémeriS Se mêlent si: intimement, qu'on ne petit plus les distinguer, et qu'a1.31
lors on n'aperçoit qu'une roche homogène.
Il paraît (1) que l'école allemande, quittant en
ce moment sa précision ordinaire pour indiquer les différens états des roches , continue
d'appeler celle-ci du même nom que quand les élémens étaient distincts. Je sens bien qu'aidé des circonstances du gisement on peut suivre le passage du grunstein , formé de cristaux se:parés , à celui d'un tissu homogène , et que dans ce cas on peut se représenter, par la pensée, que cette roche est effectivement due à un mélange. Mais -supposons-nous pour un instant privé de cette connaissance , quel moyen aurons-nous
pour reconnaître le mélange intime de deux espèces minéralogiques ? Je sais aussi que j'ai avancé tout-à-l'heure qu'on ne doit pas saisir toutes les nuances Mais dans le cas présent,
puisque nous avons déjà admis une espèce géologique, qui paraît n'être elle - même qu'un
mélange d'amphibole et d'autres matières, et que nous trouvons dans ce grunstein homogène
tous les caractères minéralogiques de la cor-
néenne , n'est-il pas plus simple de l'associer à. cette roche ? e schiste
et l'argile
Dr NORD DE LÀ FRANCE: 133 m'ont engagé à les considérerséparément. D'a-1 bord, comme il n'est question que d'espèces ou modifications géologiques pour l'établissement desquelles on n'a pas encore de règles bien fixes, il n'y a pas grand inconvénient a les conserver toutes deux. Ensuite je rapporterai dans le cours '
de cet Essai, quelques observations qui pourraient faire naître l'idée , qu'une partie de nos schistes 'se réuniront, peut - être, à une espèce minéralogique différente de l'argile. Les schistes de nos provinces septentrionales Schistes ai-, et ar. présentent deux grandes divisions qui s'accor- t'Oise gileux dent très-- bien avec deux des variétés établies M. Broudans l'ouvrage de M. Brongniart, l'une est le Schiste ardoise l'autre le schiste argileux Cette dernière dénomination a le défaut d'attribuer à ce .nom une signification différente de celle que lui assighe l'école allemande ; j'en ferai cependant usage, et je préviens en conSéquence que par le mot de schiste argileux je serai loin d'indiquer les thonschiefer des Allemands , qui comprennent nos ardoises ; mais que je parlerai simplement de la -variété à laquelle M. Brongniart a donné ce nom , et dont je ferai connaître les caractères en traitant des terrains Où elle se trouve. Je range parmi les
On aurait pu, ainsi que l'a fait M. Haiiy,,
schistes les amp élites du même auteur, dont les deux variétés existent dans nos départemens :iF en est vine qui se rapproche du schiste argileux, l'autre de l'ardoise.
(1) Je dis il pareit , car j'ai vu des minéralogistes formés à cette école, qui cessaient d'appeler grunstein le mélange de l'amphibole et du feldspath , dès que les élémens cessaient d'être visibles.
Il convient en outre, qu'avant de passer aux descriptions particulières , je fasse connaître les divisions géologiques que j'emploierai. On sait que les divers terrains qui constituent le globe, n'ont point été formés d'un seul jet, I3
réunir le schiste avec l'argile. Plusieurs raisons
Des divisions géolo gigues.