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suit t* eicitoain
depuis le département de laÏor jusqu'à celui L'Ardenne. des Ardennes , et qui formé une région trèsbien caractérisée , :qu'on désignait deja du teins de César sous- le nom d'Ardenne.
I
Le Con,.
&hos.
Entre l'Ardenne et la Flandre il y aune seconde
chaîne qui fait, en quelque manière, l'intermédiaire entre Ces deux extrêmes, et dont le sol ap-, partient à la formation bituminifère. Je la distinguerai parle nom de Condros, que l'Usage vulgaire applique à la majeure partie de cétteétendue.
L'Ardenne s'unit, par son extrémité NordOuest, à une autre masse de pays montueux qui décrit, pour ainsi dire, le second côté d'un angle aigu. Cette masse se prolonge du département de la Roër à celui de la Moselle, et est traversée par la rivière de ce nom , qui faute d'un meilleur moyen de division, me ser-
L'Eiffel. Le Flundsruck.
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vira à. la partager en deux régions ; celle qui est au Nord est connue sous le nom vulgaire d'Eiffel: La partie méridionale comprend les plateaux élevés du Hundsruck, et les terrains qui recèlent les riches mines de mercure du Mont-Tonnerre , les belles agates d'Oberstein , et les abondantes houillères de la Sarre. Cette région est bordée de deux côtés par des collines de grès rouge et de calcaire horizontal qui la séparent, à l'Ouest , de l'Ardenne, et à l'Est, des montagnes du Bergtrass en Allemagne. Ces collines ne sont que les extrémités
septentrionales de deux vastes bassins , dont l'un oCcupe les plateaux de la Lorraine , . et l'autre s'étend dans les départemens du.. Ras 'et du Haut-Rhin , et même sur la rive droite de ce fleuve. Les raisons qui 'm'ont obligé de diviser le bassin de la Picardie , nécessitent encore
DU NORD DE LA FRANCE..
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core ici l'établissement de deux petites régions. Celle de l'Est , comprise dans les départemens
des Forêts,, de la Sarre et de la Moselle , a la Le Luxern ville de Luxembourg pour point central ; l'au- bourg.
tre, qui ne renferme qu'une portion du département de Mont-Tonnerre, pourrait con-
server le n.bm de Palatinat, qui a été si connu dans la mineralogie ; mais qui, considéré comme
ancienne province , s'étendait au-delà du Rhin
et embrassait les mines de mercure que j'ai
annexées au Hundsruck.. Je ferai connaître l'éten due et la démarcation de chacune de ces régions, en traitant de leurs
descriptions particulières que je vais entre-
prendre, en commençant par la plus septentrio-
nale. J'observerai préalablement, qu'en indiquant les lieux où passent les limites séparatoires , je ne nommerai ordinairement que des villes ou des bourgs, chefs-lieux de canton ; ce qui donnera les moyens de les trouver plus facilement sans entraîner d'erreurs sensibles d'autant plus qu'on ne doit pas se représenter ces limites tirées ordinairement de la différence du terrain comme formant des lignes droites
la plupart , au contraire, sont dentelées et sinueuses, mais il serait trop long d'entrer dans le détail de ces replis (1).
Je ne rapporterai, en général, que des faits que j'ai vus par moi-même : dans le cas contraire, (i) liserait même assez facile , par le moyeu de ces démarcations , de tracer sur une carte du Nord de la France l'espace qu'occupe chaque espèce de terrain. J'en ai en!u-
Volume 24.
Le Palati-
nat.