Journal des Mines (1808, volume 24) [Image 74]

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SUR LA cAoLoc.xt traversés par plusieurs de ces divisions natu-' elles: une simple série iniiiiérique n'eût point assez facilité la mémoire ; j'ai pensé que je pouvais employer, soit les noms vulgaires par lesquels les habitans distinguent déjà des pays ca142

ractérisés par un aspect ou des productions particulières, soit les noms des anciennes.pro-

vinces qui pourraient se trouver comprises dans l'étendue de ces régions et qui ayant

Démarcalion. du pays qu'on va dé-

crire.

perdu leur démarcation administrative, ne présentait pas .une idée aussi exacte à cet égard que les départemens actuels. Je vais faire connaître, d'une Manière sommaire, les diverses divisions de. ce genre que j'établirai dans le Nord de la Fratice. La portion de notre territoire, embrassée par les bassins géologiques , qui feront le sujet de cette description , peut être bornée au Sud par une ligne qui couperait obliquement le 49e. de-

gré de latitude boréale , en s'étendant des li-

mites méridionales du département du Pas-deCalais à celles du Mont-Tonnerre, ce qui comprend les neuf départemens de la Belgique, les quatre nouveaux départemens du Rhin, le Pasde-Calais, le Nord, une partie desArdennes et de la Moselle, et quelques communes de l'Aisne.

Il se divise

d'abord en deux bandes , l'une montueuse, l'autre basse et unie. Sous-division. de cet-

te dernière en régions.

Lorsqu'on considère ces pays d'une manière générale , on voit qu'ils se divisent en deux bandes , l'une élevée et montueuse au Sud-Est, l'autre .basse et unie au Nord-Ouest. En examinant plus attentivement le pays bas de l'Ouest, on remarquera que sa portion méridionale est en partie formée des mêmes ter-

rains que les .pays montueux de l'Est, tandis que la portion -septentrionale est conrposée

tu NOItte DE /A rnANcr.

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couchés horizontales plus récentes, ce qui établira une seconde division.

Eh continuant cette analyse, on observera LaCampi, que la majeure partie de la coupe septentrionale est susceptible dune culture avantageuse, tandis qu'il existe au Nord.- Ouest un canton moins étendu qui ne .présente en général que de vastes brzeéres ou landes sablonneuses. Cette région, qui renferme le département des

Deux-Nèthes , partie de laMeuse-Inférieure, etc. est connue sous le nom vulgaire de Campine. Le reste de cette grande plaine en couches La Flanhorizontales , comprend toute la ci.- devant dre. Flandre, et pourrait être désigné par le nom de cette province. Lés terrains plus anciens que je viens d'indi- Le Bouloquer au Sud de la Flandre , sont partagés par nais. Un pays de calcaire horizontal, eu i deux groupes inégaux : , à l'Ouest , qui n'occupe Le

qu'une portion du département du Pas-deCalais , est connu depuis long-tems , dans la minéralogie, sous le nom de Boulonais l'autre , à l'Est, renferme l'ancienne province du Hainaut et quelque cantons adjacens.

Le calcaire horizontal qui sépare le Hainaut du Boulonais , n'est que l'extrémité du vaste bassin crayeux de la Picardie; mais comme il n'entre point dans le plan dé cet Essai de traiter de tout ce bassin , je considérerai cette portion septentrionale, composée du ci-devant pays

naut.

L'Artois.

d'Artois, comme une région particulière.

Le pays montueux que nous avons laissé an

Sud-Est, est traversé dans toute sa longudur par une bande aride, formée de ce terrain que

  • j'ai appelé de fbrmation ardoisière, qui s'étend

Sous.di.

vision du pays tueux.