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DESCRIPTION
tillons, il est très commun de le voir en tapisser les cavités. Souvent la surface du cuivre phosphaté, particulièrement celle des mamelons est recouverte d'une pellicule de quartz agate calcédoine , qui est si mince , qu'on ne s'en aperçoit .pas toujours ; mais si on expose
au chalumeau un fragment de ce mamelon, de suite la calcédoine se détache du cuivre phosphaté, et paraît avec la couleur blanche. Cette pellicule de calcédoine, donne quelqueibis aux mamelons l'apparence d'une moi-
sissure , on en rend la surface comme ve-
loutée. On trouve aussi , dans les cavités qui renferment le cuivre phosphaté, du quartz agate calcédoine blanc , ou avec une légère teinte de bleu , en tuyaux cylindriques isolés et parallèles , quelquefois en filets capillaires qui se croisent en différens Sens , et sont
blancs ou d'une couleur rose. On aperçoit
souvent dans l'axe de la calcédoine tubulée, une ligne opaque qui paraît due à du fer oxydé rubigineux. Enfin on trenve quelquefois dans le cuivre, phosphate fibreux , des petites parties de cuivre carbonaté vert, que l'on distingue par une couleur plus pMe. Pour prendre la pesanteur .spécifique de la variété fibreuse, trous a.Vons rompu un. ma-: melen ; nous en avons "enlèVé la pellicule de Calcédoine qui recouvrait la surface , et nous n'avons,opéré que sur l'intérieur du mamelon qui ne-donnait aucun indice de substances. étrangères. Le résultat obtenU.donne au cuivre .phosphaté une pesanteur spécifique plus grande que celle du cuivre arséniate lamelliforme ,
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fornie , . du :; cuivre arséniate- octaèdre o. bnis
du cuivre muriaté , et des Cuivres carbonatés vert etyblanc , mais plus petite que celle de toutes les- autres espèces de cuivre.. Avant que M. K1apr9th: eût. fait COnflaître la présence de l'acide Illib'Sphorique 'dans un minerai. de cuivre treii'Ve'à ,.. - Itheinbreitbach , 'déjà Mi'Fricie avait annonce
- la même -chose
pour une mine de cuivre-FrieUvée dans-idS' environs de Nevers ; mais malgré ces découvertes , le cuivre phosphaté peut être regardé
comme une acquisition nouvelle en minéralogie. Il est encore rare en France dans les collections , et il n'y était connu, il y a deux ans, que par la description de M. Karsten. dont M. Brochant a donné la traduction dans son Traité de Minéralogie , et M. Lucas, un extrait dans son Tableau des espèce miné-
rales. La description précédente diffère :en plusieurs points de celle de M. Karsten , qui sans doute'n'aura pas eu à sa disposition un grand nombre d'échantillons. Relativement à la couleur, M. Karsten dit que le cuivre phosphaté
est à l'extérieur d'un noir-grisdtre ; il aura peut-être été trompé par quelques échantillons qui sont recouverts d'une pellicule de calcédoine qui , en effet , présentent cette couleur. Je pense que c'est à. cette pellicule de calcédoine, et non à la petitesse des taux , que l'on. doit attribuer l'apparencecrisde
moisissure que présentent souvent les mamelons de cuivre phosphaté, comme je m'en suis Volume 24. Y