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sun. LA cAoLoorr 46° d'autant plus qU'on cite des ammonites et des` .
griphytes trouvées. dans le département du Bas - Rhin. Mais ce qui est fort extraordinaire , c'est que M. Hammer , dans ses savantes Observations sur la géologie de ce pays (Ann. du Mus. d'Hist. nat. , t. VI, p. 356), paraît indiquer que ces coquilles sont plus récentes que les Paléothériums; qui me Plaine du Rhin.
semble mériter de nouvelles recherches. Il Il est inutile d'ajouter que la partie inférieure
de la plaine 'du Rhin , entre le fleuve et- les , est formée de débris tels que sables , ,d'attérissement , cailloux roulés , l'on reconnaît des produits des Alpes , du Jura et des Vosges. .collines calcaires
RÉSUM Les terrains du Nord de la France se divisent en couches inclinées et en couches bonisontales.
Etendue des terrains en couches inclinées.
On a vu dans le cours de cet Essai, que tous les terrains du Nord de la France pouvaient se rapporter à deux grandes divisions, ceux en. couches inclinées et ceux en couches horizontales. Les premiers, qui sont les plus anciens, s'a.ppuient pour ainsi- dire , sur le Rhin , depuis
Bingen jusqu'à Bonn, et se divisent en deux branches, dont l'une ne s'étend ,que jusqu'à
Sarrebruck, et l'autre se prolonge au SudOuest , jusqu'au-delà de Tournay,, et se retrouve même sur les bords de la mer, près de
Boulogne. Il s'agit -maintenant de rechercher à quelle chaîne principale ce terrain se rattache.
DU NORD DE FA FRANCE.
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L'opinion la plus commune considère le
Hundsruck. et par conséquent l'Eiffel comme un prolongement des Vosges. Une suite des mêmes principes pourrait faire envisager l'Ardenne comme une continuité des collines de
Langres ; mais je ne crois pas qu'on puisse opérer de cette manière. En général, il me paraît que pour juger de la continuité d'une même chaîne de montagnes , en doit avoir bien plus d'égard à la nature et à la direction des couches qu'au prolongement apparent d'un sol élevé , du moins quand il est question de l'extrémité des
chaînes oit elles s'abaissent au point de se
perdre dans les plaines. C'est principalement à la continuité des ter-
rains en couches inclinées qu'on doit faire attention , car quelles que puissent être les causes de l'inclinaison, c'est à ce phénomène qu'il faut attribuer le relief des montagnes qui s'élèvent au-dessus du niveau ordinaire de la surface du globe. Les formations horizontales
qui sont venues ensuite ont plutôt tendu à
combler les inégalités qui existaient, qu'à former dé nouvelles élévations ; et £es terrains, qui n'ont éprouvé d'autres boule verseinens que le creusement des vallées., présentent des collines , des plateaux , des escarpemens , plutôt que de véritables chaînes de montagnes. Si nous appliquons ces principes au cas pré- Ces tersent , nous remarquerons d'abord , que la vé- rSms sont ritable chaîne des Vosges, celle formée de FO- buité ches feldspathiques en couches' inclinées qui ià'"crgtnrce de l'Allemagne.