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DESCRIPTION ET TIIP.ORIE
DES SOUFFLETS CYLINDRIQUES.
tuyère, et qu'il peut exécuter tous les change_ mens et lui donner toutes les directions avec la plus grande facilité. 6°. On peut enfin, avec une seule machine soufflante, fournir à plusieurs fourneaux le vent
il existe une nouvelle cause qui empêchera
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qui leur est nécessaire, soit qu'ils marchent ensemble , soit qu'ils n'aillent qu'alternativement, tandis qu'il faut une paire de soufflets ordinaires à chaque bouche à feu : on gagne donc par-là dans l'emplacement et dans la dépense de construction et d'entretien. Une seule
roue fait mouvoir la machine , et il en faut
souvent une pour chaque paire de soufflets, si ce n'est que l'on emploie des tringles et des leviers pour communiquer le mouvement de l'une l'autre ; mais clans ce cas la multiplicité des frottemens augmente considérablement la force qu'il faut employer. Si, indépendamment de ces avantages ,on considère encore la durée de ces machines qui sont presque indestructibles , il ne reste d'autres objections que dans la dépense qu'elles exigent ;
ruais ici il faut comparer l'intérêt du capital avec l'économie dans les forces, et dans les dépenses de réparation et d'entretien , qui l'em-
porte de beaucoup sur l'intérêt de l'argent.
En général, les machines les plus parfaites et 'les plus durables quoique les plus chères, sont toujours les plus économiques.
long-teins d'introduire ces soufflets clans toutes les forges, c'est la difficulté de se procurer une
machine pour les alléser. Ces deux inconv éniens doivent, clans beaucoup de circonstances , faire préférer les soufflets hydrauliques que j'ai déjà fait établir dans ,quelques forges du Palatinat. Ces machines ont beaucoup d'avantages sur celles que l'on emploie, et peuvent
leur être préférées (a). s.
II.
Distribution ge'ne'rale des soufflets cy lindriques. Description d'un soufflet que l'on fait aller par une machine à vapeur et auquel et adapté un réservoir d'air ou régulateur à piston.
Les soufflets sont mus , en. Angleterre , par des
roues hydrauliques à aube ou à auge, ou par des machines à vapeur ; les plus anciennes machines, qui étaient mues par des roues hydrau-
liques, étaient composées de deux cylindres verticaux de quatre à cinq pieds de diamètre, placés
l'un à côté de l'autre et ouverts par le haut ;
leurs pigtons en cuir étaient élevés et abaissés par deux balanciers, dont le mouvement d'oscillation était produit par la pression de cames fixées sur l'arbre de la roue ; ce mouvement
Observations.
Indépendamment des srandes dépenses que ces machines occasionnent , et que bien des maîtres de forges ne pourraient pas supporter,
(a) Les soufflets hydrauliques de M. Baader, publiés dans
le Journal des Arts et Manufactures , tom. 15 , p. a5,
peuvent être 'l'objet de quelques discussions, et ne doivent pas être adoptés sans examen. ( Note du Traducteur.)
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