Journal des Mines (1809, volume 25) [Image 45]

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DESCRIPTION ET THL.'ORIE

était en tout semblable à celui des volans des soufflets en bois ordinaires. L'air comprimé dans

chaque cylindre par la descente du piston, sor-

tait par un tuyau placé dans la partie infé-

rieure et qui communiquait à la tuyère. L'ex-, périence ayant appris qu'un jet d'air continue était plus favorable à la marche du fourneau et à l'économie du travail, on réunit un plus grand nombre de cylindres que l'on fit communiquer à un seul tuyau par lequel l'air était conduit à la tuyère. Il devait y avoir à l'ouver-

ture de communication de chaque cylindre

avec le tuyau commun , des soupapes qui favorisaient la sortie de l'air des cylindres et s'opposaient à leur entrée ; les balanciers des pistons étaient mus par des cames cycloïdales de fer fondu , ou par des leviers attachés à la manivelle de l'arbre selon l'art hydraulique ; on parvenait par ce moyen à obtenir un courant uniforme sans régulateur, lorsque le tuyau conducteur du vent avait d'assez grandes' di, mensions. On se Sert en Angleterre de machines à va-

peur partout où les eaux manquent pour faire aller les machines soufflantes ; on les préfère dans 'beaucoup de circonstances aux courans d'eau, parce qu'elles sont construites avec de la fonte de fer, qu'elles peuvent être mises en . activité avec la poussière qui reste sur la place après la carbonisation de la houille ; ce qui est beaucoup plus économique que de construire des réservoirs , etc. Les machines à va-

peur ont encore deux nouveaux avantages, 10. elles sont indépendantes des lOcalités , et l'on craint moins les accidens qui arrêtent les

DES SOUFFLETS CYLINDRIQUES.'

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roues hydrauliques ; 2.. elles peuvent être placées dans les lieux les plus favorables à l'éco-

nomie du transport des matières premières, telles que le minerai , le combustible , etc.

parce que l'on peut les établir à leur proximité sur un terrain sec. Ce mode est si estimé en Angleterre et en Ecosse , que l'on préfère partout l'exécution des machines à vapeur, qui exige une grande mise de fonds, que de placer les fourneaux àla proximité des eaux. On trouve dix usines mues par des machines à vapeur sur une mise en mouvement par l'eau (1). Une machine soufflante simple, mise en mouvement par une machine à vapeur, est ordinairement composée d'une pompe cylindrique à

air et d'un régulateur, dans lesquels sont des pistons plus ou moins chargés. On voitpt. H, , la coupe de la machine dans le sens de sa longueur ,fig. 2, son élévation dans le sens de sa largeur, etfig. 3, le plan. A A , fi g. , est le balancier mobile sur son axe C, posé sur un fort support ; l'autre extrémité du balan-

cier communique à la tige du piston de la machine à vapeur ; ce balancier est terminé des deux cotés par un arc de cercle ; à l'extrémité BB pend une chaîne de fer a a en (i) Cette machine est enfin employée dans la vallée de Coalbroade et à Carron en Ecosse , pour repomper les eaux qui ont passé sur les roues hydrauliques , et les reporter dans des réservoirs d'où elles retombent sur les roues : par ce moyen, un petit filet d'eau suffit pour faire aller de nombreuses machines , il suffit de fournir à l'évaporation ; cependant l'application immédiate de ces machines à celles que l'on emploie dans les forges est préférable. (Note de l'Au-

teur.)