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DESCRIPTION ET Tlii.ORIE Les deux cylindres renversés sont fixés sur. des madriers , et le piston P, placé dans son inté-
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rieur, retombe par son. propre poids. La tige du piston q q, fixée verticalement par trois
tringles, est attachée aux extrémités circulaires de deux balanciers A A par des chaînes. Ces balanciers oscilent sur des axes ni m. Des cames cycloïdales de fonte de fer ab c ,fe dfixées par
anneaux de fonte sur l'arbre TF Wde la roue ."hydraulique, passent sur l'autre extrémité di levier pour le faire baisser: par cette pression, le bout circulaire qui se meut en sens contraire,
élève la tige du piston, celui-ci en montant dans le cylindre , forcé l'air qu'il contenait àsoulever la soupape supérieure V et à sortir par le conduit D D polir être lancé dans la tuyère. Lorsque l'extrémité a de la came échappe, le piston retombe par son propre poids : en tombant, les soupapes inclinées s'ouvrent, et le cylindre se remplit d'air. Aussitêt que le piston est descendu , la carne vient represser l'extrémité du balancier pour faire élever de nouveau le piston et sortir: l'air du cylindre. Pour empêcher que le piston ne desce. ride avec trop de vitesse, on suspend, à l'ex-
IDES sourrrETs CYLINDRIQUES.
Celle de l'autre l'abandonne ; 20. que le mouvement- de chaque piston soit uniforme. Dans la théorie qui suivra ces descriptions, je déterminerai les lois selon lesquelles la courbe des cames qui n'est ni une cycloïde , ni une .épicycloïde , doit être construite pour parvenir au point essentiel. Je donnerai même uneméthode pratique et complète, dont chaque maître de forges pourra faire usage sans avoir aucune. connaissance mathématique (1). On a appliqué, dans quelques forges, des rouleaux de fer fondu sur les balanciers pour diminuer le frottement, mais ces rouleaux compliquent la machine sans augmenter son avantage, car la différence des frottemens en glissant ou en roulant. est peu de chose dans cette circonstanceet lorsque les cames sont polies (2)
et' bien graissées, le mouvement est doux et
'facile.
trémité du balancier qui communique à la came,
Les cames sont tellement placées sur les roues, dans la machine que l'on vient de décrire , que chaque piston n'est élevé qu'une fois dans chaque mouvement circulaire : ce mouvement est plus simple et plus facile que
élastiques qui diminuent insensiblement le
MM. Strenkel et Blumhof ont, publié une longue dissertation sur les courbures des cames pour obtenir un souffle égal et uniforme. Cet ouvrage, qui a été imprimé à Leipsick,
des caisses BB' que l'on charge de pierres, et pour diminuer le choc de la tige des pistons et des balanciers, on place au - dessus des pièces choc.. On conçoit que, pour avoir_un courant d'air uniforme , il faut remplir deux conditions 1°: 'que l'un des deux pistons commence à être soulevé par la carne qui lui correspond lorsque
est accompagné de beaucoup de dessins ; mais les auteurs n'ont déterminé, ni par la théorie, ni par la pratique, la. vraie courbe qui appartient aux cames. ( Note de l'Auteur.) Comme les cames et les morceaux de fer placés à "extrémité des balanciers sont de fer fondu, que leurs surfaces sont rudes et inégales, il faut détruire leurs aspérités en les frottant sur du grès, afin de diminuer leur frottement. (Note de l'A.uteur.)
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