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DESCRIPTION ET THÉORIE Si l'on réunissait deux cames surl'arbre pour chaque piston. Quelques maîtres de forges sont per-
suadés qu'en doublant les cames on augmente la quantité d'air ; e'est une erreur, si tôute la force de la roue est employée dans l'une et l'autre machine. En proportionnant le cylindre à la roue et à l'eau , on obtient un plus grand effet des cames simples que des cames doubles et puis le mouvement avec des cames simples ' égal , plus uniforme , et la machine sa pl-us construit plus facilement. On peut donner différentes dispositions aux machines soufflantes mues par des cames sim-
ples. La Ji. 14 représente un de ces arran-
generis. Ici les balanciers. AR, A' B' sont
clq-P,s, Une position,-.verticale. Les arcs de cercle,
4, A' sont attachés à latige du .pistort par une, chaîne ; une roue R et un poids S retardent las, descente du piston, et les cames abc, d ef pressent contre les bues: des balanciers pour s,oulever le piston. Par un nbuyea.0 changement , fig. 15
peut fitire lever le piston par en haut en pér. çarit, le, partie supérieuredu cylindre, et y pla-I çant une boîte à _cuirS dans laquelle passe la tige cylindrique : leï balanciers A B sont mus
par une tringle eim qui communique a iin 'Vier E F oscillant autour du point E; la came a b c, passant sur ce levier, le baisse ;.par cet
abaissement, il élève l'are de cercle A, suil lequel
est une chaîne, après laquelle la tige dii piston est suspendue ; l'autre tige inférieure q q' , est maintenue entre des pièces de bois pour cp,eelle tombe-,Vjerticalement.
Ces deux modes de mouvement sont, dans
DES SOUFFLETS CYLINDRIQUES.
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'beaucoup de circonstances, préférables à ceux de la fig. 12. Cependant l'usage de chacun de Ces moyens dépend de la localité, de la position de l'arbre et de la distribution des balanciers. 5.
VI.
Application des roues dentées au mouvement
des machines soufflantes par l'action de On a proposé depuis plus d'un siècle l'usage des roues dentées partiellement , comme un bon moyen d'obtenir un mouvement de va et vient. On les a en conséquence appliquées à des pompes aspirantes et foulantes. Leur préférence est
fondée sur ce que leur frottement est moins
considérable, que leur élévation est plus g-ran,
de, et qu'elles ont un mouvement plus égal
que les cames : cependant ce moyen a été constamment abandonné, parce qu'il avait un mou-
vement trop lent, et que , lorsque l'on voulait accélérer ce mouvement, la résistance occasionnée par l'engrenage augmentait dans un
'plus grand rapport, qu'il produisait des se-
cousses violentes et occasionnait souvent des îrac turcs. Cette résistance et ces secousses sont inévitables dans les pompes où la colonne d'eau
a toujours un poids considérable ; mais dans les machines soufflantes, de semblables effets ne sont pas à craindre , parce qu'il n'y a., .à
mouvoir, que les pistons dont la masse n'est pas très-grande,et que d'ailleurs la résistance de l'air,
qui est faible en commençant, n'augmentant
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