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DES SOUFFLETS CYLINDRIQUES.
DESCRIPTION ET THÉORIE
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glais
,
oit l'on ne brûle lue dit charbon de
houille, l'air des régulateurs est comprimé par une colonne d'eau de 5,,6 et quelquefois de pieds, et-le piston est ordinairement chargé de 2H- à 21`f- par pouces carrés de superficie , tandis que pour les hauts fourneaux d'Allemagne, beaucoup moins élevés, l'air des régulateurs n'est couiprimé que par une colonne d'eau de 3 pieds, et chaque pouce carré chl piston n'est chargé que du poids d'une livre, quelquefois de 'de livre.
ADDITION. iffe'thode- prati que pour tracer la courbure des
cames qui 'bat mouvoir les pistons des inacbines soufflantes. Comme là vitesse. du vent doit toujours être dans un rapport exact avec celle du piston, on conçoit que lorsque sa sortie doit être uni-
forme, le mouvement du piston doit l'être ep-,alement, afin que l'air puisse parvenir dans
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venons d'indiquer , il s'écoulerait sans intervalle et sans interruption. Mais comme l'air aspiré doit avoir au plus une densité égale à celle de l'air atmosphérique, et qu'il faut pour qu'il puisse sortir qu'il ait une plus grande
densité , il faut que le piston se soit déjà nrà dans la direction propre à l'expiration (i) avant que l'autre. cesse d'expirer, pour que le courant
d'air soit continu : de là suivent les deux conditions essentielles dans la marche de ces sortes de machines.
o. Que le mouvement du piston aspirant soit plus vif que celui du piston expirant. 20. Que chaque -piston doit se mouvoir au commencement et à la fin de la course , de manière à ce qu'ils expirent de l'air ensemble dans un moment très-court. Pour que l'air puisse sortir avec une vitesse uniforme par l'ouverture de la buse, il faut qu'il éprouve toujours la même pression, de là que le mécanisme qui fait mouvoir les pistons soit tellement ordonné, 10. Que chaque piston lorsqu'il comprime seul
l'air pour l'expirer, doit avoir une vitesse par
le conduit avec une vitesse constante. Mais comme le piston qui a deux mouvemens ,
d'ascension et l'autre de descente, emploie ,l'un à aspirer l'air, et l'autre à l'expirer, il faut, pour que le courant n'éprouve aucune altération, que l'un des pistons se meuve pour bxpirer l'air au moment oit l'autre se meut pour l'aspirer. Si l'air était comme l'eau sans élasticité sensible , et que lés pistons eussent
IL
les mouvemens exactement alternatifs que nous
(i) Le pisto-n doit parcourir l'espace .7: =--. ) avant que 1g :soupe .s'ouYre ( §. XI ), 1 .( g--.7
h+
étant l'élévation du piston an-dessus du fond du cylindré', si m .,--_ le coefficient de la densité ou z -= la hauteur de la colonne qui s'ajoute Zi..celie de la compression extérieure dont laliauteur =