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DESCRIPTION ET THÉORIE
DES SOUFFLETS CYLINDRIQUES.
agit seuil .et qu'ainsi le Mouvement doit être
d'ailleurs contre-balancée par l'inertie de la ma-
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uniforme pendant toute la rotation de la roue. On ne peut pas (il est vrai ) regarder rigoureusement la résistance comme constante ; car elle s'accroît au commencement par la compression de 1.a.ir dans le cylindre jusqu'à-ce qu'il ac-
quiert assez de densité pour soulever la soupape. Mais on ne doit s'occuper de cette variation que lorsque la densité doit être considérablement augmentée.) car lorsqu'elle doit liêtre peu , elle acquiert son:maxi/num dans un tems trèscbUrt. 1,4résistance qu'elle occasionne est (1)-eapes,la formule du -§,X4 sin- l'espace que doit parcourir le pistou avant de .chasser,Pakdans :le conduit, dans
-laquelle on a trouve x
1' la plus grande disla hauteur de la tance du pife.ii.ati.fOnd, du .cylindre i colonne d'eau qùi fait équilibre à la Pression de l'atmosphère , z la colonne d'eau qui augmente la condensation de l'air dans le cylindre. Comme dans le plus fort sorelae,e des fourneaux d'Allemagne on a z = 3' , il s'en suit que 3 x et si le vide , on 33 + 3 36 12 .,
As=
,
+ Z"
si
c'est-à-dire que le vent commence à sortir lorsque le piston a parcouru f de sa hauteur, ce qui arrive environ au point b , fig. 6,, très-près de l'origine. Onvoit que par cette disposition le second piston comMence à agir lorsque le premier expire encore de , et que l'on ne doit en conséquence craindre aucune interruption. il n'y aurait pas encore d'interruption si z 4 et même,z 4 ; mais si l'air était plus condensé comme par exemple, pour les hauts fourneaux anglais , il iaudrait que, le premier et dernier segment eussent une plus-grande étendue. 12
b
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chine, lorsque l'on change le mouvement du piston, inertie qu'il faut vaincre avec vitesse dans le premier moment de la levée et dont là résistance .diminue dans le même teins que celle de l'air augmente. On peut, d'après ces considérations, négliger la variation' du mouvement occasionnée par la différence de densité de l'air et les autres causes ; car ces petites
inégalités de quelques secondes sont suffisamment compensées les unes par les autres et deviennent insensibles. Ayant ainsi achevé de tracer la courbure de la came , ses bras et l'anneau, on peut en.
faire exécuter un modèle en bois de grandeur naturelle pour le faire fondre en fer, soit en le moulant dans le sable à découvert, soit en le moulant dans de la terre. Il petit devenir utile et avantageux de con-
tinuer la came et de la terminer par la nouvelle
courbe a efgh i kl 8. Il en résulte que
l'on peut obtenir le' mouvement inverse, plus doux et plus régulier, et que l'on évite les aceiders qui résultent des échappernens brusques et précipités. Annotation. Je me suis assuré de l'avantage que procurent ces cames si elles sont bien dessinées, bien exécutées et coulées en. fonte de
fer. Des soufflets cylindriques ont déjà été mis en mouvement dans trois hauts fourneaux avec des cames exécutées d'après ce
principe , et deux cylindres. simples sans régulateurs produisent un souffle coustant , uni.-
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