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204 USINES EMPLOYÉES A LA rAnnICAT. DUPER
produit de la mine d'argent (qui existe au Puy d'A bert, paroisse de Noguères), avec le seigndttr Suzerain, lorsqu'on jugera de la fàire travailler à frais communs. D'après ces nombreux indices réunis dans un département qui recèle de toutes parts des mines
de fer, les ingénieurs dont nous venons de parler pourraient encore être animés dans leurs recherches par cet adage des mineurs , Que toute mille riche a un chapeau de pr Ils seraient inviffs à reprendre des travaux suspendus , en se rappelant ce que ra.pporte Salal dans son Traité du Soufre, cc qu'à Schnee) bera en Misnie, on exploitait avant l'an .t/foo, cc une mine de fer qui fut abandonnée, parce D) qu'à mesure qu'elle s'enfonçait dans la terre, elle diminuait en qualité : mais les travaux ayant ensuite été repris , l'on s'aperçut que c'était l'abondance de l'argent répandu dans le minerai qui nuisait à la qualité du fer ; et par de nouvelles. fouilles, on obtint pendant » 79 ans une quantité prodigieuse d'argent ».
Sans cependant trop se livrer à des espérances peut-être chimériques, de quel avantage ne se-
rait pas pour ce département la présence de deux ingénieurs qui, après avoir _donné leurs
principaux soins à améliorer l'exploitation des mines de fer, enseigneraient les moyens de tirer un meilleur parti des carrières de marnes et de plâtre qui sont ouvertes; 'qui par leurs recherches parvIendraient sans doute à découvrir des
mines de houille , dont tout annonce l'existence-sur plusieurs points, sans qu'elle ait pu
être constatée avec certitude, parce qu'il ne s'y trouve personne en état -de diriger les feuilles..
265 Il serait encore bien à désirer que le Gouvernemen t voulût aider les maîtres de forge à faire des DANS LE DÉPARTEMENT DU CHER.
expériences, dans l'objet d'améliorer leurs fabri-
cations ; car l'on ne peut, sans gémir, penser à la quantité de bois consommée pour obtenir un quintal, de fer , ni à l'énorme déperdition de 'parties métalliques qui se fait en .convertissant la fonte en fer , tandis que le Conseil
des Mines est si éclairé , tant en pratique
qu'en .théorie : et si l'on veut y faire quelqu'at-
tention , on sentira que le Gouvernement est
bien plus intéressé que les maîtres de forge euxmêmes, à ce que, pouravoirune certaine quantité de fer, il se consomme moins de bois ; car à tel prix que puisse s'élever la fabrication. , il faudra bien qu'ils trouvent, sur le prix dt la vente et leurs déboursés-, un bénéfice suffisant pour les engager à travailler. Supposons actuelle-
ment que l'un d'eux , après avoir fait des ex-
périences dispendieuses, aura trouvé les moyens d'économiser les bois, ses procédés étant aussitôt connus et adoptés, le prix du fer diminuera sans qu'il puisse seulement être remboursé de ses avances ; mais le Gouvernement trouvera dans l'économie des combustibles, l'avantage de la société entière, qui est le sien propre ; et si, avec la même quantité de bois , il se fabrique dans l'Empire une plus grande quantité de fer, il s'en importera moins de l'étranger à l'avantage de la balance dti commerce, et les services de l'artillerie et de la marine seront moins coûteux : mais.revenons à l'eXploitation du minerai.
L'on sait que le propriétaire du sol qui le contient, peut, en, vertu de la loi du 2,8 juillet