Journal des Mines (1809, volume 26) [Image 143]

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280 UgINES EMPLOrhiS A LA EABRICAT. DU FER

DANS LE ID.'PARTEMENT DU CHER.

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remment aux services du fourneau ou de la

deux cordes de bois à charbon, sans parler de

Une fenderie peut en 24 heures, et 8 chaudes, réduire en verges au moins dix milliers de fer ; aussi est-elle rarement en activité pendant un

la plus grande valeur qu'a le premier, parce qu'il est de meilleure qualité. Si la coupe se trouve éloignée d'une grande commune , ou si les moyens de transport sont

- forge.

mois _par an.

Cette manipulation revient an maître de forge à 4 francs 5o centimes le millier. 2 Savoir, pour le fendeur

Les deux autres francs 5o centimes sont partagés par portions inégales entre les autres ouvriers, ci. 2

Total par millier.

.

.

5o

4

Carbonisation.

Lorsqu'il se fait une coupe à la portée d'Une grande commune, l'on y distingue trois sortes de bois, savoir : 10. celui qui est propre à la charpente ou à faire du merrain. 2°. Celui qui, étant destiné pour les foyers, est mis en cordes dites de cuisines , dont les dimensions sont huit pieds de couche sur quatre pieds de hauteur, la bûche ayant quarante-cinq pouces de longueur. 3°. Celui qui devant être converti en charbon .

.

est mis en cordes, qui ne diffèrent des premières

qu'en ce que la bûche n'a que trente pouces

de longueur, et comme l'on emploie à ce dernier usage le bois blanc, celui de ailée , du bois dur, les branches et le menu taillis, réservant pour les foyers les pièces les plus grosses et les plus droites, il est reconnu qu'une corde de Lois de chauffage contient plus de matière que

difficiles, tout le bois qui n'est pas propre au service est disposé en cordes à charbon ; et même, ainsi que je l'ai déjà observé , plusieurs maîtres de forge ont fait et font encore aujourd'h.ni charbonner des pièces de service. est assez d'usage dans les usines où l'on travaille à la Comté , de livrer aux forgerons la quantité de charbon jugée nécessaire pour réduire en fer une certaine qUantité de fonte, et lorsque le forgeron rend au commis

le fer qu'il a affiné, s'il a économisé sur le charbon, il en reçoit la valeur en argent, ou une gratification.

Par ce moyen, les maîtres de forge ont obtenu une grande économie sur le charbon, dont

à la Berry il se faisait une énorme consommation , soit parce qu'on laissait refroidir la loupe ébauchée à l'affinerie avant de terminer la

barre à la chaufferie , soit parce que l'ouvrier ayant le charbon à discrétion et n'ayant aucun. intérêt à l'économiser, il en consommait plus qu'iln'était n écessaire , ne pouvant être surv cillé continuellement par le commis chargé de la fa-

brication qui se fait nuit et jour dans tous les feux d'un grand établissement.

Les résultats qu'on peut obtenir de la conversion du bois en charbon., dépendent d'une multitude de causes qui influent tant sur la qua-

lité que sur la quantité des prodnits, savoir