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282 USINES EMPLOYÉES A LA EABRICAT. DU rrit
10. L'essence du bois, son âge, l'exposition et la nature du sol sur lequel il a crû; 2.. Le plus ou moins d'exactitude qu'auront apporté le beiCheron à donner aux bûches la
longueur requise, et le cordeur à l'arranger
convenablement; 30. Le soi, le teins et la saison plus ou moins favorables à la carbonisation ; 40 L'éloignement plus ou moins grand de la
charbonnière à l'usine, l'enlèvement fait plus ou moins promptement et les moyens employés
pour le transport, la déperdition étant moins grande dans des bannes posées sur des voitures qu'à dos de mulet ; 5°. La cuisson défectueuse ou faite à propos ;
60. Le charbon perd de sa qualité s'il n'est employé, comme il arrive fréquemment, dans les deux mois qui suivent sa cuisson ; 7°. Il est encore bien essentiel que les maîtres
charbonniers aient une parfaite connaissance de leur état, sans quoi ils consomment beaucoup
de bois, et n'offrent pour résultat que du char-
bon défectueux et en petite quantité, ce qui arrive fréquemment, depuis que cette espèce
d'ouvriers est devenue rare par suite de la révolution.
Tels sont les objets sur lesquels s'étend la
surveillance des commis chargés dans les usines de la partie des bois ; mais devraient-ils borner là tous leurs soins'? Je ne le pense pas. .
Il est généralement reconnu que la qualité du charbon employé pour la fusion de la mine et pour le forgeage, influe essentiellement sur celle dela fonte et du fer. Quant à l'économie du - combustible , on sait aussi qu'il n'est pas indif-
DANS LE DÉPARTEMENT DU CHER.
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férent d'employer toute espèce de charbon, soit au fourneau, soit à la forge : il conviendrait
donc pour obtenir du métal de la meilleure qualité en consommant le moins de charbon
possible, qu'il fût d'abord bien constaté : Io. Quelle doit être l'essence et l'âge du bois pour être employé avec le plus d'avantage pour le service des fourneaux, d'après la nature de la mine qui doit -y être mise en fusion. 2.. Quelle est l'essence et l'âge du bois à employer dans les forges, pour donner au fer les qualités désirées. 3°. Il conviendrait ensuite que ces différentes essences et qualités de bois ne fussent pas confondues dans la formation des charbonnières où le bois blanc et le menu bois dur se convertissent en cendres, avant que le bois dur d'un gros volume soit carbonisé. 4°. Il faudrait que les produits des charbonnières composées de bois de différentes essences et grosseurs, ne fussent pas confondues dans les mêmes étaux, dont les uns devraient contenir le charbon le plus favorable à la fusion, et les autres celui qui conviendraient le mieux aux affineries.
5. Il faudrait que l'on eût constaté par des expériences, qu'elle est la longueur la plus avantageuse à donner au bois que l'on veut carboniser ; et cette longueur doit dépendre de son essence et de sa grosseur. Or, comment ces commis aux bois pourraientils s'occuper de tous ces détails importons, puis-
que l'opinion de la très-grande majorité des maîtres de forge n'est pas encore fixée sur ces