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SUR LA NATURE DU
SC/17E11E
hydrogène sulfuré cette donnée nous était indispensable, et nous avons trouvé que ce gaz renfermait précisément un volume de gaz hydrogène égal. airsien ; l'analyse en a été faite dans une petite cloche de verre courbée à son extrémité ; on a rempli cette cloche de mercure,
on y fait passer deux cents parties, d'un tube gra-
ya dué , de gaz hydrogène sulfuré; ensuite ond'éporté dans la partie supérieure un morceau tain bien décapé ; on a chauffé pendant une demi-heure presqu'au rouge cerise ; tout l'hydrogène sulfuré a été promptement décomposé sans que le volume du gaz changeât; et on s'est assuré par l'eudiamètre , que le gaz à la fin de l'opération , n'était plus que du gaz hydrogène. L'expérience a été répétée trois fois avec les mêmes résultats. Comme on connaît la pesanteur spécifique du, gaz hydrogène, il ne s'agit sulplus que de prendre celle de l'hydrogène ce gaz furé, pour savoir précisément ce que contient de soufre, et en avoir, par conséquent, une analyse exacte ; c'est ce que nous nous proposons de faire incessamment. Sachant que l'hydrogène sulfuré contient un. volume d'hydrogène égal au sien, nous avons, comme M. Davy, traité des quantités données
de gaz hydrogène sulfuré par des quantités données de métal de la potasse. La quantité de métal sur laquelle nous avons
opéré était toujours la même, et telle, que mise avec 'eau, elle dégageait trente-neuf parlies de gaz hydrogène d'un tube exactement gradué ; la quantité de gaz hydrogène sulfuré était au contraire variable et comprise entre
vingt et cent parties du même tube gradué touj o ur
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ET DU PHOSPHORE.
toujours les expériences ont été faites sur le mercure dans une petite cloche recourbée. D'abord on y introduisait le gaz, ensuite le métal, puis on chauffait; à froid, il y avait une action
très-sensible ; mais à peine le métal était-il fondu qu'il s'enflammait vivement. L'absorp-
tion du gaz variait en raison de la température, ainsi que la couleur de l'hydro-sulfuré qui se-
formait ; tantôt elle était jaunâtre et tantôt rougeâtre. Le gaz qui n'était .point absorbé, contenait toujours beaucoup d'hydrogène et presque toujours aussi de l'hydrogène sulfuré ; on les séparait par la potasse. On traitait l'hy-
dro-sulfuré qu'on obtenait par l'acide muriatique , et on en dégageait ainsi le gaz hydrogène sulfuré. Nous avons fait de cette manière plus de vingt expériences qui toutes nous ont donné des résultats parfaitement concordans. Nous n'en citerons que trois. Ire EXPÉRIENCE. Gaz hydrogène sulfuré employé. . Gaz hydrogène sulfuré non. absorbé. Gaz hydrogène sulfuré absorbé. Gaz hydrogène sulfuré retrouvé. Gaz hydrogène pur
3o
. .
72
71,5
.
38
ne EXPÉRIENCE. Gaz hydrogène sulfuré employé. . . . Gaz hydrogène sulfuré non absorbé. . . Gaz hydrogène sulfuré absorbé. . . . Gaz hydrogène sulfuré dégagé par l'acide. Gaz hydrogène pur.
rolume 26.
90
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38
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