Journal des Mines (1809, volume 26) [Image 182]

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358 SUBSTANCES DES DEPART. DIT MORBIHAN

décrire dans une notice particulière cette belle roche, ainsi qu'un jade et plusieurs autres minéraux intéressans , que j'ai rapportés des Coëvrons, oit ils m'avaient été en partie indiqués par M. de Mon i, minéralogiste très-instruit, qui depuis très - long- tems y avait découvert lejade , et plusieurs belles variétés de pétrosilex.

dans la pâte du porphyre ramassé en Poitou, et ils ne m'ont paru accompagnés que de très-

peu de fragmens de quartz et de quelques petits points noirsamphiboliques ; en tout, cette roche est beaucoup moins belle que la précédente et est un vrai porphyre argileux._

trouvé sur la côte de Poitou est peu dure , se laisse rayer par , elle donne par le Souffle une très-forte. odeur argilleuse ; sa cas-

qui sert de pâte aux porphyres argileux de

qui prouve qu'elle est un amphibole cornéenne servant de pâte à de petits cristaux d'amphibole et à des cristaux de feldspath un peu plus gros

sure,vue à lai oupe,paraîtrm peu écailleuse. Cette substance, qui se rapproche beaucoup de celle

Tkest.

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Ces deux roches ont l'une et l'autre beaucoup de ressemblance avec le porphyre rouge (Haüy, tom. 4, pag. 435); mais ces rapports ne sont qu'extérieurs , la base du porphyre rouge antique étant beaucoup plus dure, bien plus tenace, et fondant en: un verre noire ; .ce

La base du beau porphyre violet que j'ai

Porphyre des environs de

DU FINISTL'RE ET DES CÔTES-DU-NORD.

Brochant (tom. 2 , pag. 574), est fusible au chalumeau en verre blanc mêlé de globules noirs, et d'après cela doit être considerée comme un mélange de parties feldspathiques et amphyboligues , dans el les premières dominent : cette base, chauffèe avec le verre de borax, ne s'y est pas dissoute et ne l'a pas colorée. On trouve dans les environs de Brest un porphyre qui diffère peu du précédent par la couleur et la nature de la base ; celle-ci est seulement un peu grenue , et sa cassure est plus ter relise; elle est fusible en verre gris-noirâtre qui,

les deux roches précédemment décrites sont donc très-différentes de celle-ci, et celle des environs de Brest fait réellement, par la nature et les proportions des substances qui forment sa base, le passage du porphyre ramassé sur la côte de Poitou au porphyre ronge an-

vu à la loupe, présente des points blancs éga-

tique. Dans la ville deBrest , on emploie pour paver une superbe roche porphyritiquevenantderIsleLongue , située dans la rade de Brest ; cette roche, d'un gris bleuâtre et à cassure plate estfort dure, se casse facilement et elle fait fortement feu au

que qui1 ni est mélangée d'un e manière qui ne peu t etre discernée à la vue. Ses autres caractères sont

dur, facile à briser et à cassure légèrement écailleuse ; il est demi-transparent dans ses

lement vitrifiés : dans cette base , la pâte amplry bolique -paraît dominante sur la pâte feldspathiles mêmes que ceux que présente la base du porphyre précédemment décrit. Mais les cristaux de feldspath engagés dans celle-ci sont beaucoup

plus petits et plus grenus que ceux engagés

briquet ; vue à la loupe , elle présente quatre substances bien distinctes ; la plus abondante est un beau pétro-silex gris-bleuâtre claire,

fragmens minces, et se fond au chalumeau en. un beau verre blanc, un peu botrillonné dans l'intérieur ; il sert de gangue à- des noyaux de .

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À

Porphyre