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DU NORD DE LA FRANCE.
Charlbroy,, les deux faisceaux, suivant là direction dn<bassin de la Mense, se ressèrent de plus
subi, dans plusieurs endroits, des espèces de renfoncemens irrégulièrement disséminés , et plus on moins considérables. Dans d'autres
en plus,et on en aperçoit à peine des traces aux en-
virons de Namur ;,vers Huy, le terrain houiller s'élargit peu à peu, les couches reprennent leurs allures précédentes, et forment bientôt un nouveau; bassin qui-va toujours en augmentant de largeur jusqu'à Liége. Nous avons considéré jusqu'à présent le terrain houiller, ou seul , ou uniquement dans ses rapports avec des terrains de formation con tem-
poraine7ou plus ancienne. Tel est le cas dans
lequel se présenté notre zone dans la pins Terrain houiller à jour.
grande partie de son 'étendue. En effet, depuis
Eschweiler jusqu'aux environs de Mons, quelques légères exceptions prèS , partout les
- schistes , les grès semdirtrent au jour, ,.seuvent
même la houille. s'y -décèle elle-même ; \mais -en 'avançant davantage vers l'Ouest, le niveau Terrain 'houiller ',couver, par les morts Terrains.
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APERÇU DES TETIR ATNS IIOUILLERS
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de cette formation s'abaisse peu à peu ; des
.terrains plus récens, calcaires et argileux , disposés en couches horizontales , recouvrent les terrains houillers , et en même tems qu'ils font disparaître tous les indices dé la présence de la houille,: augmentent .considérablement les dif-
ficultés de l'exploitation. L'épaisseur de ces couches, nommées .morts terrains par les mineurs , augmente à mesure qu'on avance vers le Sud-Ouest ; dans le bassin de Valenciennes on en rencontre. déjà6o à 8o mètres ; à .Anieke, le double ; à Monchy-le-Preux , ce n'est qu'après avoir traversé 152 mètres de morts terrains qu'on a retrouvé les schistes et les grès. Il paraît même, qu'indépendamment de cet appro-
fondissement successif, le terrain houiller a
l'abondance des eaux fournies par les morts terrend impossible l'approrains est telle , fondissement des puits : ces deux causes , ou même Pune des deux, suffisent pour empêcher
l'exploitation de la houille dans des espaces assez considérables, qu'on peut facilement re-
marquer sur la carte , en suivant les indications
données plus haut , pour les endroits où les deux faisceaux sont exploités. Les principales. de ces interruptions sont , pour le faiscean.4 Nord, entre Vieux-Condé et Braquignie; pour. celle du Midi, entre Aniche et .Aubry, entre Valenciennes et Baisieux , entre Franieries et Fontaine-l'Évêque (1). (I) La dernière couche des morts terrains , celle qui recouvre immédiatement les terrains houillers, est un pondding à base argilo-calcaire , nommé par les mineurs tourtia. Quelquefois, au-dessous de ce banc horizontal de tourtia on le retrouve en couches inclinées, alternant avec les schistes et les grès, et ce n'est alors qu'après avoir traversé une épaisseur plus ou moins considérable de ces terrains mélangés, qu'on arrive au véritable terrain houiller. C'est de cette manière qu'on y est parvenu à Fresnes. Mais souvent, ce tourtia incliné fournit tant d'eau , ou est tellement épais, qu'on se rebute avant de l'avoir traversé ; c'est ce qui a eu lieu à Bernissart , sur l'alignement du faisceau 4u Nord et dans une recherche entreprise, en i8o3, aux environs de Dieppe , où M. Castiau assure que l'on a traversé 16o mètres de tourtia et de grès, alternant ensemble , sous 16o mètres de morts terrains et où l'on n'est pas parvenu jusqu'a la houille.
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