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SUR DIVERSES RECHERCHES DE HOUILLE
I I. Notice sur les principales recherches entre- prises pour découvrir de la houille dans les conts oit le terrain houiller est recouvert, et spqcialcment dans 4 département du,Pasde-Ca lais.
Dans les contrées où les terrains houillers se montrent au jour, les recherches sont faciles et se font à peu de frais. Aussi, l'exploitation de la houille s'y introduit aussitôt que le besoin de ce combustible commence à s'y faire sentir, et elle ydate , en général, maintenant, d'époques assez reculées. Ainsi, dans les environs de Mons et de Liég,e l'origine des exploitations se perd dans la nuit des teins ; l'on sait que les houillères du ci-devant Hainaut autrichien étaient déjà en activité il y a huit sieçles. Il ne peut pas en être de même quand aucun Difficultés que ces re- indice ne se, montre à la surface du sol, quand cherches présentent. le terrain; ij1er est recouvert par d'autres terrainsennênature absolument différente. On ne peuealors établir des recherches que sur des données plus ou moins probables, en prolongeant , par la pensée',ari-dessons des terrains superficiels, les directions connues des couches de houille exploitées plus loin. Ces recherches deviennent toujours extrêmement dispendieuses, principalement à cause de l'énorme quantité d'eau qu'on rencontre dans les morts ter
DANS LE DÉPARTEMENT,DU PAS-DE-CALAIS.
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rains (1), et on ne se détermine à les entreprendre, que lorsque la. rareté et la cherté du bois, obligeant à s'approvisionner de combustible fos-
sile, même à une -distance considérable, font ainsi concevoir, dans la découverte de couches de houille , une source de grands bénéfices pour les exploitans. Mais souvent les premières tentatives ne réus-
sissent pas ; quelquefois elles sont mal conduites d'autres fois, la nature présente des obstacles imprévus, et déjoue, par un dérangement nécessairement inconnu dans la disposition des couches du terrain les calculs de probabilité les mieux fondés ; enfin, la recherche , la plus heureusement située et la mieux
dirigée, demande encore, pour réussir, une
longue persévérance , et il arrive ordinairement
que les habita.ns du pays qui doit tirer de sa
réussite les plus grands avantages, ne montrent aucun empressement à-y coopérer, qu'ils blâment même , comme inconsidérées, les dépenses qu'elle nécessite, et traitent de chimérique un projet dont ils ne conçoivent pas les bases. Leur ignorante apathie s'unit ainsi aux craintes et à la jalousie toujours active des exploitatifs des
pays Voisins, qui redoutent une concurrence
nouvelle, pour décourager l'homme industrieux
et faire échouer son entreprise. --
(I) De semblables recherches ne peuvent , en effet, se faire que par puits. Le boursouflement des glaises, dont on a des bancs ti-ès- épais à. traverser , empêche de parvenir jusqu'à la houille par un sondage. On ne peut guère employerila sonde que pour reconnaître si , et à quelle profondeur on trouvera les. couches qui doivent servir à arrêter les eaux.