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sun LES MINES DE PLOMB grains de galène étant raboteux, restent plus ou
DU BLEYBERG. 167 homme est chargé de la faire tourner suivant les vents.
/.cizote rès' s. Le grès s'écrase en frappant dessus avec
cou lement un puits particulier, et l'on en perce ainsi successivement d'autres à mesure qu'elle
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moins mélangés de sable lorsqu'on écrase le et ils constituent ainsi ce 'qu'on appelle une pelotte de bois garnie de têtes de clous, et emmanchée obliquement, et l'on obtient les
knotes en jetant ce grès écrasé sur une claie
d'osier, et criblant ce qui a passé par la.claie moyen de paniers demi-ellipsoïdes tressés en fil de laiton et revêtus par-dessous de deux parties saillantes arrondies comme pour les traineaux. Ces paniers remplis de matière se promènent sur le fond d'un tonneau, ou plutôt d'un cuvier rempli d'eau, et il n'y reste plus que les knotes que l'on élève au jour par le puits, tandis que le sable qui a passé à travers les mailles du panier 'est mis à côté pour remblayer les tailles. L'eau nécessaire pour remplir les cuviers est
tirée de la galerie d'écoulement à l'aide de
sceaux.. On exploite toujours jusqu'au poudding supérieur au premier banc de grès, parce qu'il
est assez solide et même davantage que le
grès. Comme il n'y a qu'un seul puits pour chaque centre d'exploitation, et que ce puits est trèsétroit, l'air y est souvent mauvais, malgré les fentes du grès et la galerie d'écoulement. On y remédie en faisant descendre dans le puits une suite de tuyaux de bois qu'on prolonge même horizontalement dans les travaux s'il est nécessaire; Ces tuyaux, à l'orifice du puits, sont surmontés d'un tonneau percé latéralement d'une ouverture disposée en forme d'entonnoir. Cette ouverture se place du côté opposé au vent, et un
il y a pour l'avancement de la galerie d'é.
se prolonge, pour lui donner l'air, et extraire, avec peu de roulage intérieur , les matières
qu'elle fournit. Ces puits sont ensuite ceux qui servent à l'exploitation des tailles. On descend dans les puits par des échelles
verticales, et l'extraction au jour s'opère par
un tour à bras et un seul panier d'osier. Le puits est quarré et boisé suivant cette forme, jusqu'à
ce qu'on arrive au poudding qui recouvre le premier banc de grès ; on lui donne ensuite la figure circulaire. Le mode d'exploitation que nous venons de
décrire est établi depuis long- teins Sur des mines ; chaque centre de traiaux est excavé à l'entreprise par les ouvriers qui sont payés à
raison de la quantité-:de knotes amènent au jour. Les résidus des tas de knotes , ainsi que la partie des sables qu'on -est obligé d'élever au jour, restent déposés près des fosses. Les vents reg/mus qui viennent du dessus de la crête des montagnes à laquelle la ligne des puits est parallèle, remuent de tems à autre les restes de ces dépôts, et les portant sur le talus inférieur de ces montagnes, y forment- des dunes !mo-
biles qui ont rendu stérile une partie de ce
pays.
La galerie Gemersdôrf queel'ort. conduit vers
l'une des extrémités de la longueur du bassin
plombare , a'son origine dans le vallon du
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