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SUR LES MINES DE PLIE Veybach ; elle traverse les grès schisteux micacés ,
et n'a pas encore atteint le grès blanc,
parce que 'le bassin est peu profond a ses extrémités ; il serait même possible qu'elle n'arrivât pas au grès plombifère clans la concession pour
laquelle elle s'exécute, et qu'elle continuat de de passer au-dessous. Cette galerie est très-remarquable, en ce qu'elle fait bien connaître la direction et l'inclinaison des roches de grès
schisteux micacé, dont la pente est en sens inverse de l'alignement de la galerie qui les perce, d'équerre. Ces roches alternent avec des couches de limon. La galerie est déjà avancée de 200 mètres, et l'air y devenant mauvais, on va commencer le premier puits cl'airage qui aura la forme d'un rectangle. Elle est menée sur une seule ligne droite ; on la- boise avec deux montans obliques surmontés
d'un chapeau, et l'on établit au-dessus de l'eau un plancher de roulage , au moyen de traverses horizontales supportées par de petits montans couchés contre les premiers. Ce boisage n'est
cependant que provisoire, et la galerie doit être maçonnée jusqu'au grès dans lequel elle
se soutiendra d'elle-même. La forme de la maçonnerie dans oeuvre sera un. ellipsoïde coupé
inférieurement, et un petit arceau servira de pont. Les dimensions sont calculées de manière
à avoir deux mètres au-dessus du pont.
La galerie Gemersdorf étant de quelques mèt. plus basse que celle Meinersaghen , si elle ne sert pas pour la concession à laquelle elle est destinée, ou si elle n'est utile que pour la partie seulement de cette concession qui se rapproche du milieu du bassin elle conviendra toujours
nu BLEY r, ERG.
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parfaitement pour la concession centrale où le grès plombifère s'enfonce à une plus grande profondeur, et où l'on n'exploite que jusqu'au niveau actueL; des eaux , celui de la galerie Meinersaghen. Les knotes sont amenées aux hocards à eau où elles sont triturées. Ces bocards sont à deux batteries de quatre flèches chacune, qui, armées,
pèsent chacune de 3o à 4o kilogr. La grille est une plaque de laiton trouée que l'on place
en face des caisses, à pente inverse , dans les9uelles on reçoit les sables. Les cames sont en fer et au nombre de trois pour chaque flèche.
Les auges ont un sol en fonte , et le minerai s'y verse à la pelle. Après les caisses à pente inverse vient le labyrinthe composé d'une suite de fosses carrées planchéïées. Ce qui se dépose dans les caisses à pente inverse se lave sur une table courte et fort incli-
née, ayant une case inférieure. Le minerai à
laver se jette , et on le soutient sur la moitié de
la largeur de cette table ; l'eau déborde sur l'autre moitié, et s'y étend en nappe uniforme.
Le laveur y manoeuvre avec un rable de fer qu'il remue de bas en haut et promène par
tranches horizontales successives. Il faut pour Un bocard quatre tables semblables. Trois d'entre elles y retournent le sable du bocard à deux reprises et, ainsi préparé, ce sable passe à là quatrième table, où on le retourne de nouveau à deux reprises. A cette quatrième fois il. est propre à être livré à l'état d'alquifoux. Les résidus , ou les depôts qui se rassemblent dans les cases inférieures des tables pendant
- es deux premières reprises, de même que ceux