Journal des Mines (1810, volume 27) [Image 242]

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478 rrn. C.,1111301NTATÉ rITITIEUX PSEITDOMORPHIQ.

4,,75 et une scorie parfaitetnent vitrifiée, trans-

parente et presque sans couleur, du poids de 0',2 Ce résultat m'annonça qu'il deva,t contenir une proportion considérable de substances volatiles. En effet, sa calcination lui fit perdre depuis 28,5 pour 100 jusqu'à 31,5. L'acide mu-

riatique le dissolvait avec effervescence , ce qui annonçait la présence de l'acide carbonique. Pour savoir si cet acide était dégagé seul par la chaleur, je fis distiller du minerai dans une cornue de grès ; il passa quelques gouttes d'eau que je conduisis dans une alonge , de l'acide carbonique qui fut reçu dans de l'eau de chaux, et du gaz oxyde de carbone. Dès-lors je reconnus que le minéral de "Saint-

Vincent était un carbon;Ite- de fer, et j'en fis l'analyse par la méthode déjà plusieurs fois dé-

crite dans ce Journal. Je trouvai pour

o,4 d'oxyde minimum de manganèse, 16 de sillice, 0g,2 de charbon, de l'alumine et de oe'la chaux

en quantité très-petite qu'on peut évaluer à

0g,04. Il n'y avait ni magnésie, ni chrome, ni acide phosphorique. En rapprochant ces résul-

tats de .ceux de l'essai, et en supposant que 4,,75 de fonte contiennent 0,05 de charbon,

que l'oxyde minimum de fer renferme 0,24 d'oxygène , et celui de manganèse 0,26 , on trouve

FER CAMIONATÉ FIER EUX 1,'SEUDOIVIORPRIQ. 479

Le minéral grillé est brun presque noir, et toujours un peu attirable ; c'est un mélange d'oxyde rouge et d'oxyde noir de fer en proportions variables qui dépendent de la quantité d'acide carbonique décomposé.

On connaît peu de fer carbonaté aussi pur que celui-ci, puisqu'il ne contient d'étranger qu'un peu de manganèse sans chaux ni magné-

sie. Si on le tAuvait abondamment, ce serait

un excellent minerai qu'on pourrait traiter à la méthode catalane avec beaucoup d'avantage. Sa structure est encore plus remarquable , et je crois qu'on ne l'avait pas encore observée

il me paraît probable qu'il l'a empruntée à du bois sur lequel il s'est modelé à la manière de

toutes les pétrifications. Son gisement en blocs épars au milieu d'un terrain d'alluvion , et son mélange he de charbon en quantité notable, donnent du poids à cette idée. Ceux qui l'adopteront trouveront la source du charbon dans la matière végétale qui a dû servir de type au minéral. Les autres expliqueront difficilement cette association qu'on n'a jamais remarquée quoi-

qu'on ait fait un grand nombre d'analyses de fer spathique de tous les pays.

les proportions suivantes Fer oxydé minimunz

Manganèse oxydé minimum. Silice

Alumine et chaux Charbon

o,5qo o,o40 o,o16 0)004 0,020

par conséquent, Acide carbonique et un peu d'eau o;33o I 000

h4

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