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SUR L'ÉCRASEMENT
Maintenant, sr au lieu d'un prisme cubique, on suppose qu'un corps en forme de table, soutenu sur la surface horizontale d'une substance douée d'un certain degré de mollesse telle, par exemple, que de humectée, reçoive vers son centre de figure la percussion 'd'une masse déterminée, on conçoit que cette percussion tendra à pousser du dedans au dehors
du corps frappé, une portion de ce corps qu'elle en détachera en effet , si le choc est assez fort, pour surmonter l'adhérence qui Unit les, unes aux autres les parties de la table. Or, il est évident, 10. que la surface de la portion du corps détachée par l'effet de la percussion devra être d'un. solide de révolution engendré sur le prolongement de la direction même du cl toc ; car la matière étant supposée homogène, et frappée vers son centre de figure, il est né-
cessaire que tous les points de la surface de rupture pris dans les plans perpendiculaires
à la direction du choc, se trouvent à des
distances égales de cette direction ; 2°. il n'est pas, moins évident que cette surface doit être
engendrée par une, ligne droite inclinée sur
j'axe de révolution d'un angle tel, qu'en égalant l'adhérence sur toute la surface de rupture à la percussion décomposée parallèlement à Cette surface, l'expression de la percussion directe
soit un minimum. Si l'on applique à ce cas
les raisonnemens que nous avons développés ci-dessus, on trouvera aisément que l'apothème du cône détaché de la masse frappée par l'effet de la, percussion, doit former avec l'axe de ce cône un angle de 45 degrés. Une observation que l'on doit à1VI. Gillet-Laurnont, vient encore
DES CORPS SOL/DES.
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confirmer ce point de théorie. Des tables d'une espèce de grès compacte et homogène que l'on trouve près de la forêt& Montmorency (1), étant posées sur un terrain compressible et soumises à une certaine percussion , se brisent sous le coup ; mais de manière que le point de la sur-
face sur lequel la percussion a été exerce,
- présente le sommet d'un cône qui se détache entièrement de la masse, et dont l'apothème est incliné de 45 degrés sur sa base. On sent Lien qu'il ne faut pas exiger dans la mesure de cet angle la même précision que dans des mesures cristallographiques. Une variation de it OU 2 degrés en plus ou en moins peut être occasionnée par un défaut d'homogénéité de la
matière, et surtout par l'obliquité de la di-
rection du choc sur la base de ce cône. Il faudrait , en effet, pour que ce solide fût parfaitement régulier, que la direction du choc feu rigoureusement perpendiculaire au plan de sa base
,
condition qu'on ne parait pas s'être
attaché à remplir dans les expériences qui ont été faites. (Extrait du Nouv. Bull. des Sc.) (i) C'est le grès lustré de M. Haii.y-. Ce grès se trouve dans les environs de Fontainebleau. On le rencontre encore dans
d'antres endroits , et particulièrement au-dessus du village de Daumont ( fbrét de Montmorency ), lieu où ont été faites l'es expériences dont il s'agit ici. ( Note des Rédacteurs.)
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