Journal des Mines (1810, volume 27) [Image 247]

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DU ZTNC CAP.BONAT.E DE CO.,IEEC.IVE, etc.

ANALYSE D u Zinc carbonaté de Combecave et du Calcaire qui l'accompagne. Par M. P. 13EB.THIER

Ingénieur des Mines. b'

IL y a auprès de la ville de Figeac un gîte de galène que M. Cordier a décrit dans sa Statistique du Lot, sous le titre de Couche nzétallifère

de Combecave (Voyez Journal des Mines, tom. 22, pag. 27 et suiv.); il a fait connaître

la situation géologique de cette couche (r), et

montré qu'elle mériterait d'être exploitée, si elle se maintenait sur une grande étendue aussi riche

que dans les endroits qu'il lui a été possible d'observer.

(s) La couche métallifère de Combeca.ve forme une, des premières assises du vaste terrain calcaire secondaire qui s'étend à l'Ouest de Figeac. Le calcaire repose sur un système, de peu d'épaisseur, de bancs de grès à gros grains, quelquefois veinés de baryte sulfatée laminaire ou mouchetés de cuivre carbonaté bleu, et entre lesquels il existe deux couches de houille très-minces. Les grès ont été déposés sur un sol inégal : ils sont ondulés en grand et inclinent par conséquent en sens divers. On en voit un exemple à Faisel ,

sur le Lot : la rivière a coupé le terrain qui supporte les çouches secondaires, et on voit celles-ci se plonger d'un Côté , à l'Est , sous Capdenac ; et de l'autre se conformer à la pente générale qui est de quelques degrés à l'Ouest. Le terrain sur lequel les grès se sont moulés est extrêmement intéressant à étudier. Dans plusieurs endroits il est

D'après

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D'après ces données, j'ai déterminé le propriétaire à entreprendre une recherche. On a commencé l'automne dernier quelques travaux (Lui ont consisté en fosses creusées çà et là, dans les parties du domaine les moins propres à la culture, pour traverser la couche. On a cubé les matières extraites, et après les avoir concassées, triées et broyées sous des meules, ort a essayé de les laver sur une table inclinée, primitif et n'offre alors rien de remarquable. Dans beau. coup d'autres , comme à la Capelle , à Figeac , sur le bord du Lot, etc. , il est composé de roches d'une origine toute différente et d'un aspect très-varié. Les unes forment des massés ou des bancs très-épais et peu étendus sans aucune stratification ; les autres sont schisteuses , recouvrent et supportent les précédentes avec lesquelles on les voit alterner, à deux reprises , dans la montagne qui domine la ville de Figeac. Les premières sont , 10, noires, compactes, dures, porphyriques, contenant des cristaux qui ont toute l'apparence du pyroxène et du péridot ; elles sont fossiles , souvent di-. visées eu polyèdres irréguliers par des fentes naturelles ;

elles contiennent des filons de quartz concrétioné rubanné dans lequel on trouve de petits cristaux de plomb sulfuré ,2q. grises ou gris-verdâtres, moins dures que les précédentes, contenant des rognons de quartz agate assez jolis, et veinées de la même substance ; 3.. vertes, compactes , à cassure .inatie et argileuse, ranfermant des noyaux, non roulés, quartz blanc cristallin; 40. rouges violacées, jaunes d'ocre, blanches, terreuses et tendres , avec des lames de mica, etc. Toutes ces variétés passent dés unes aux autres par nuances insensibles ; elles ont les plus grands rapports avec les basaltes et les laves altérées , et il est probable , en effet qu'elles sont d'origine volcanique. Cependant il est extraor-

dinaire qu'on n'y trouve aucune trace de scories ni de

pouddings. Si elles doivent leur existence aux volcans , il faut qu'elles aient éprouvé de grandes altérations pour être

Yolurne 27.

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