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18TRAITIl i:1.11%1ENTAIRE notamment lorsque la mer envahit le golfe du Zuyderzee en 1222. Ces observations expliquent des faits qui, mal connus, firent croire que la mer gagnait sur les
côtes. Ces événemens sont, pour ainsi dire, le résultat de l'imprévoyance de l'homme, qui a
enfermé ces terres de digues à une époque troprapprochée de leur formation, et comme
cette formation a commencé à l'origine de nos continens , nous avons une nouvelle preuve de leur peu d'ancienneté. Cette manière de voir
est encore confirmée par ce qui se passe en,
Frise, où la conduite de l'homme mieux enten-,
due qu'en Hollande, nous donne un moyen: d'estimer le teins nécessaire pour que le sol n'éprouve plus d'affaissement. Quoiqu'on eût commencé dans cette province à cultiver les nouvelles terres depuis des terris très-reculés,
ce ne fut que dans le seizième siècle qu'on com-
mença à les enfermer de digues ; depuis cette époque, elles n'ont point éprouvé d'affaissement. On eut, en outre, l'attention de laisser en dehors des digues, une grande étendue de terre où les inondations 'étaient plus communes,
et qui par-là continua de s'élever et de s'affermir, de manière qu'au bout d'un siècle on put aussi l'enfermer par de nouvelles digues , en dehors desquelles on laissa de même une autre
bande de nouvelle terre. Ces progrès n'ont pas encore cessé, parce qu'un cordon d'îles, placé à quelques distances en nier, empêche
le transport vers la côte d'une quantité de sable assez considérable pour déterminer, comme le
long des côtes de Hollande, l'élévation d'une
chaîne de dunes, qui finissent par prendre
DE G-OLOGIE.
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du côté de la mer, une inclinaison telle que l'accumulation des sables cesse. Les attérissemens que les rivières forment Notiveautt dans l'intérieur des continens , donnent aussi dnees,","",-,_ bien que ceux des côtes, des moyens de déter- vée prarrles miner l'époque où ces effets ont commencé, et aintetiCeprouvent également le peu d'ancienneté de nos continens. On a même quelquefois des moyens
positifs de connaître les résultats de ces opérations des rivières dans un teins donné : c'est ainsi, par exemple, que dans une fouille faite à Coblentz en 1778 , on, a constaté, par la présence d'anciens travaux des Romains, que le sol de la vallée avait haussé de deux à trois mètres depuis cette époque historique. On ne peut rejeter le témoignage de ces chronomètres, par la supposition que les opératiôns des rivières
aient éprouvé des changemens considérables
depuis l'origine de nos continens , car il est con-
traire aux lois de l'hydrostatique, qu'un courant puisse remonter des pentes, pour changer
la direction principale où il a commencé à couler. Après ces observations qui embrassent l'en-
semble de la théorie de Hutton., l'auteur
Nouvelles
re- l'orseielavte js cl"
prend l'examen particulier de différentes propo- n'ont pxas sitions contenues dans l'ouvrage de M. Playfair. cvall'scés.les Ce qui le ramène encore àla grande question de l'origine des vallées, c'est, ditle géologue anglais, la touche répétée d'un même instrument qui a creusé ces cavités ; il compare même cette ac-
tion des eaux à celle d'une scie de tailleur de pierre. Mais comment se fait-il que ce courant qui a dû s'abaisser à mesure que l'opération s'avançait, ait pu donnes à la vallée sa forme B2