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Augmen-
AITÉ ÉLÉMENTAIRE
DE d-É 01.0 GI E.
Ces observations conduisent à la Solution.
mières , et sont composées de couches de sable, et de gravier ,de diverses espèces, entremêlées
talion et di- d> une antre question très-importante ; celle de winution des couti- l'augmentation et de- la diminution des continens.
nens , et prouvent, que le premier cas a lieu
auprès des embouchures des rivières , le long c falaises escarpées susceptibles de se déo-rader, dans les anses, et en général , dans les parties où la déclivité originelle de la côte sous l'eau était telle, que les vagttes en poussant le sable du-fond de la plage, ne le ramenaient pas en entier à leur retour. La diminution au contraire n'existe pas, car les seules pertes véritablement sensibles qu'on ait observées dans certaines contrées, ne sont I'- e des diminutions d'acquisitions , qui ont eu lieu dans de nouveaux terrains par suite de circonstances artificielles. Pour donner une preuve de ces diverses proescr Dip, l'auteur prend l'exemple de la HolCLpositions taire de'à attérissenteus lande , et donne sur ce pays singulier des déde la tans que nous croyons faits pour présenter un 18hae. double intérêt, dans .le Moment actuel ou cette contrée vient_d'être réunie à.rla France. L'action combinée dé la mer et des rivières a déterminé le long de cette portion des côtes de la mer du Nord, la naissance de nouvelles terres qui forment les ,provinces de. Zélande de Hollande- et de Frise. Ces nouvelles terres, -les
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produites par les eaux, étant horizontales
comme elles, et formées de couches alternatives de sédirnens récens des rivières et de sable fin de la mer , sont absolument différentes des terres originelles ou continentales , qui s'élèvent irrégulièrement au-dessus du niveau des premières,
d'autres couches meubles et de frag,mens de silex, de quartz, de granite, etc. Les confins de ce dernier sol retracent aujourd'hui la côte originelle de la mer, qui passe vers le fond du Zuyderzee, Utrecht, IVIoerdyck, etc. Ces attérissemens furent d'abord amenés par l'action des vagues au-dessus du niveau ordinaire des eaux, ensuite chaque inondation ou élévation extraordinaire des eaux dés rivières et de la mer, y ajouta de nouveaux sédimeus qui haussèrent successivement leur sol, de ma-
nière qu'il fallut des inondations plus fortes, et-par conséquent, plus rares pour les recou-
vrir. Comme ces nouvelles terres sont très-fertiles , on s'empressa de les cultiver, et on construisit des digues pour prévenir les inondations extraordinaires qui auraient détruit la culture, ordre de choses qui existait déjà lors de l'arrivée des Romains dans la Belgique ; mais ces nou-
veaux sors tendant à se consolider, s'affaissèrent,
et on dut hausser les digues qui, par la raison même qu'elles arrêtaient les inondations, empêchaient le terrain de recevoir de nouveaux sédimens. Cet affaissement ayant encore continué quelque tems , le sol des attérissemens redevint moins élevé que le niveau des marées basses, e ton fut obligé de pomperreau despluies qui auparavant s'écoulaient par les écluses. Il résulte de cette situation, que des irruptions ex-
traordinaires de la mer ou des-rivières, qui
parviennent à rompre les digues, doivent avoir des résultats effrayans , et c'est effectivement
CC qui arriva dans quelques circonstances-, Volume 28.
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