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SUBSTANCES DES DÉPART. DUMORDTtIA,
pl.liÉrS, et j'ai reconnu, connne Romé-de-Liàle que les angles du prisme étaient souvent de 85.
er95° , mats qu'ils n'étaient pas constamment bougeons , ainsi que pourraient 'le faire présumer divers groupemens que j'a.i décris?
cette supposition était admise , l'arrangement poligramme des couleurs de la mâcle tendrait è. Me faire croire que lemode de Multiplication était 'mixte, et que le prisme une 'fois parvenu à son plus gros volume', se partageait en. quatre par l'extrémité circonscrite , et par-là commençait à, donner naissance à la varie(é pentarhomboïdale ; ensuite les extrémités des prismes se détachant de. ce côté , donnaient naissance aux faisceaux divergens , jusqu'à ce que" se détachant par l'autre extrémité ,. ils. allassent eux-mêmes former des groupes isolés. Quelquefois lès prismes, avant de se détacher, se subdivisaient eux-mêmes, ainsi que le démontrent certains groupemens d'autres fois, plusieurs prismes ayant perdu une'partie, de leur base commune, paraissaient sortir de la face Pin de l'autre ; enfin tous les groupemens que j'ai observés m'ont paru pouvoir rentrer 'dans ce système d'organisation et de. multiplication qui. pourrait peut-être expliquer cette ano-
malie des formes minérales et l'irrégularité des'. prismes, du mâcle. Il résulterait de ce qui précède, si des recherches subséquentes changeaient cette légère présomption en certitude,
que la forme extérieure de la niâcle n'est pas l'effet d'une cristallisation proprement dite , et qu'étant empruntée du règne animal , elle doit être rangée dans les pseudomor-, phoses , ce qui expliquerait lavariation des angles du prisme irrégulier ; mais quant à sa composition chimique , ce serait à l'analyse à décider si elle doit former .une espèce à part ou rentrer dans celle des talcs : la division mécanique et les. angles donnés par M. Haüy , tendent cependant à faire croire
que la macle doit toujours, quant à. sa nature .minérale constituer une espèCe distinct' de celles admises jusqu'à ce jour,: - des observations subséquentes pourront seules démontrer la vérité on la fausseté de cette opinion que je n'énonce qu'avec beaucoup de doutes.
DU F/NISTLI1E ET DES aTES-DU.NOR D.
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les mêmes, et qu'ils varient de 83° et-97° à 88 et 92°. Quant aux divers arrangemens de couleurs entr'elles , voici ce que j'ai observé. 1°. Mâcle cruciale: un losange blanc marqué d'angle en angle par une croix linéaire noire ; elle se rencontre à une des extrémités des mâcles un peu lengues , et à l'extrémité commune des groupes réunis en faisceaux divergens. Macle circonscrite de (Haiiy ) : elle se rencontre à l'antre extrémité des mêmes mâcles.
3°. Mâcle tétragramme de ( Haiiy ) : c'est la plus commune, parce qu'elle se rencontre dans l'intervalle de longueur entre les deux précédentes. Mâcle pentarhombique de (Haiiy) : elle m'a paru résulter de la réunion des quatre prismes de la variété tétragramme accolés parallèlement
et admettant dans leur centre commun une pvramvde noire analogue à celle que j'ai observée dans la macle simple; je regarde donc cette variété de macle comme due à un groupement pa.7. rallèle de quatre prismes simples ; l'examen et la dissection de .plusieurs morceaux m'ont déMontré ce fait. 5°. La rnâcle poligramnie de (Haiiy) se ren-
contre aussi à l'étang des Salles, et m'a parue
la même que la précédente, en observant
qu'entre les lames blanches parallèles à la longueur du prisme, il s'est inséré un peu de la matière noire , ce que j'ai quelquefois observé dans les mâcles simples. Un autre groupement remarquable des macles est celui oit elles se réunissent plusieurs ensem-
ble .en faisceau divergent: j'ai rapporté un
morceau de ce genre, qui étant poli par les ex-