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SUR LA ROUTE DU COL DE TENDE.
OBSE RVAT IONS
-13. Après avoir établi de cette maniète
lion PhYsi- cadres où je crois pouvoir placer les terrains que de \a d'An, des qu'on voit sur la route , qui fait le sujet de cette ÂIps au note, je vais indiquer les positions respectives Col de Ten- de ces mêmes terrains, niais il faut auparavant ee, dire un mot de la constitution physique de la
contrée où ils se trouvent. On sait que la chaîne des Alpes qui, à partir da Mont Blanc, suit la direction -du nord au midi, se termine aux bords de la Méditerranée, en. se divisant, dit M. de Saussure (1)., en deux
branches, dont l'une à l'Ouest forme les montagnes de la Provence, l'autre à l'Est -constitue la chaîne des Appenins qui sépare les plaines du Piémont de la Méditerranée. L'angle rentrant déterminé par cette dernière branche, présente une espèce de golfe ou de cirque dans lequel se rendent un grand nombre de vallées
qui partent des Alpes et des Appenins ,
et
amènent les nombreuses rivières qui arrosent la belle plaine des environs de Coni ( Sture ). L'une de ces vallées est celle de la Verniipane qui conduit au Col de Tende, à travers de hautes montagnes qui présentent en général le même aspect et la même structure que les autres parties des Alpes piémontaises. Au-delà du Col on descend dans la vallée de la Raie, département des Alpes maritimes, qui est plutôt un long défilé qu'une véritable vallée ; on n'y voit presque pas de ces larges renflernens qui caractérisent les vallées des Alpes ; et dans pli4sieurs endroits le défilé est' si étroit , que la (I) Voyages , etc., §. 3330 et 1390.
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route est creusée, dans toute la force du terme, au milieu des rochers qui ne laissent de place que pour le passage du torrent, lequel se précipite avec cette rapidité qu'on remarque dans la plupart des rivières des hautes montagnes.
Là route du Col de Tende ayant été des-
tinée à établir les communications du Piémont
avec la mer, par le port de Nice, dans un
tems où les 6i-tes de la Ligurie formaient un État particulier, on a été obligé de lui donner une direction différente de celle des vallées. En conséquence cette route quitté le cours de la noie à Breuil , traverse un secondCol avant d'arriver à Sospelle , et un troisième entre cette Ville et la Scarène. Pour se former une idée de
ces Cols , il faut se représenter les niasses de
Montagnes qui séparent les vallées comme terminées par une crête plus ou moins dentelée, et se rappeler qu'on a cherché parmi ces dentelures un des points les plus avantageux pour
le passage ; c'est ce point le plus élevé de la route, et qui est plus ou moins enfoncé et res-
serré entre les sommités, qu'on appelle Col. Les trois passages qu'onyient d'indiquer sont absolument dans ce cas, et ne présentent pas, comme en d'autres lieux, des espèces de vallées supérieures horizontales ;.on commence à descendre dès qu'on a cessé de monter. Cette partie de la chaîne des Alpes est en gé,néral très-élevée, depuis le revers oriental jusqu'à Sospel le ( Alpes mari ti mes ) : cependant il paraît qu'elle s'abaisse à partir du Col de Tende, dont on estime la hauteur à 1871 Mètres, pour se terminer à Nice par des collines basses. 14. Soit par l'effet d'une cause physique qui
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