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SULFIJR.
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SUR L'ARSENIC à la description d'une multitude de variétés incon-
lèles à l'axe qui passe par le sommet A (fig. 1),
nues 'jusqu'alors, les indications des angles qu'il avait omises clans le premier ouvrage, etil assigna
d'un octaèdre rhomboïdal, modifié par un prisme
api usieurs espèces des formes primitives différen-
tes de celles qu'il avait précédemment adoptées. Or, l'arsenic sulfure était une de ces substances q ni, d'après des observations ultérieures, avaient subi des ehangemens dans la détermination de
leurs formes, en sorte que Romé-de-l'Isle indique pour celle qu'il regardait comme primitiye , reld tivement à ce minéral, un octaèdre rhomboïdal, à pyramides quadrangulaires Obtuses , séparées par un prisme plus ou moins long (i), et qui lui paraissait être une modification de celui du soufre. Il décrit plusieurs va-
riétés qui en. dérivent, et parmi lesquelles on reconnaît des formes analogues à celles qui ont été citées par les savans étrangers; mais il avoue
que la petitesse des cristaux qu'il a observés ne lui a point permis de prendre la mesure de leurs angles. Pour concevoir le rapprochement que Roméde-l'Isle avait cru apercevoir entre les formes cristallines de l'arsenic sulfuré et celle du soufre, . 1, pl. II, représente l'ocsupposons que taèdre primitif de cette dernière substance tourné de manière que D, D'soit deux des arêtes qui font entre elles un angle de 133° 49', et C, deux de celles qui font un angle de 77° 19' (2). Si
l'on suppose un décroissement par une rangée sur les arêtes D, D' , etc. , son effet sera de faire naître quatre faces, telles que n, n' ,fig. 2, parai(i) Tome III, p. 34. (2) Voyez le Traité de Minér. , t. III, p. 279 , Var, 1.
en sorte que le cristal s'offrira sous la forme intermédiaire entre ses deux pyramides, ce qui revient à l'idée de Romé-de-l'Isle (1).On pourra aussi se représenter le cristal comme un prisme droit rhomboïdal terminé par deux pyramides quadrangtilaires obtuses, ce qui est analogue à la manière dont les auteurs étrangers ont décrit les formes de l'arsenic sulfuré. Il est facile ensuite de se faire une idée des modifications que Rorné-del'Isle et les, mêmes auteurs ont indiquées, en supposant des facettes additionnelles à la place des arêtes longitudinales x, z (fig. 2); et quant au sommet dièdre à plans pentagones observé sur plusieurs cristaux, Romé-de-l'Isle l'attribue à un défaut de symétrie qui provient
de ce que deux des faces, telles que P, P, de la pyramide tétraèdre, ont pris un tel accrois-
sement aux dépens des deux autres, que cellesci sont devenues presque nulles, en sorte qu'elles échappent à l'observation (2). Telle était la nouvelle détermination que Romé-de-l'Isle avait substituée à la première, et l'on avait d'autant plus lieu de supposer qu'elle lui était préférable, que l'on n'est pas tenté de croire qu'un obser-' vateur très-habile ne revienne sur ses pas que pour s'écarter du véritable but.
L'octaèdre rhomboïdal du soufre contraste tellement avec les formes qui portent le caractère de limite, que l'opinion de Romé-de-l'Isle , Cette forme existe dans une variété de soufre à laquelle
j'ai donné le nom d'émoussée, Traité ibid. Var. 2.
Cristallogr. , t. III, p. 35.
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