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DES CRISTAUX.
SUR LE CARACTL'RE PRINCIPAL
-que dans l'une et l'autre, la base est également inclinée sur le, bord latéral ou la face qui en
tient lieu. En effet, dans l'une et l'autre, le
sinus et le cosinus de cette incidence sont entre eux comme 1 V72. Or, cette identité d'angle paraît ici peu probable ; et ce soupçon semble même être confirmé par l'épreuve de la mesure des angles. Nous avons mesuré cet angle de la
soude boratée , d'après l'invitation même de
M. Haiiy, , et, la mesure qu'il en donne dans sa
'description , nous a constamment paru trop - faible de quelques degrés. Au reste, cette mesure même que nous avons obtenue, n'est pas non plus absolument certaine ; car les cristaux
de soude boratée étant sujets à perdre une
partie de leur eau de cristallisation, il en résulte que ses faces se tourmentent et subissent des dérangemens qui causent, peu à peu, des altérations dans les angles. Nous terminons ici ce que nous avions à dire sur la soude boratée , et en général , sur différens genres de parallélipipèdes auxquels on peut su bstituer des octaèdres à pyramides droites et à base rectangle oblongue. On a vu que le nombre de ces formes est déjà Les octaètires i PYra- considérable ; cependant nous croyons. devoir mides droiTOS et à base y toujours rhambee Isaieêntvreen :pus
rapporter encore un autre genre de formes prises parmi les formes primitives de M. Haiiy. Parmi ses octaèdres primitifs , il. ne
P°"é' à Irc's nous reste plus à examiner que les octaèdres à octaèdres,,à 1,ase recta, pyramides droites et base rhombe, ou /hmgle °Wonue,
boïdale. Le soufre , avec l'arsenic sulfuré et la soude carbonatée , ont des formes primitives octaèdres à base rhombe, et le cuivre carbonaté avec
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avec l'ammoniure. de cuivre présentent un
exemple. d'octaèdre à base rhomboïdale. Ces formes n'ayant point de ligne principale à laquelle, pour ainsi dire, toutes leurs parties se rapportent ; c'est-à-dire, n'ayant point d'axe, me paraissent peu propres à représenter des formes primitives. On peut, il est vrai, regarder comme un axe la ligne qui joint deux angles solides opposés quelconques ; mais on est absolument libre de préférer l'une ou l'autre de 'trois directions différentes : ce choix est entièrement arbitraire, et n'est pas indiqué par la nature. D'ailleurs le changement de ces octaèdres à base rhombe en octaèdre à base rectangle oblongue est extrêmement facile. Il suffit pour cela de supposer quatre plans parallèles aux quatre bords qui se réunissent en un même angle solide, chacun d'eux étant également incliné sur les deux faces adjacentes ; ces quatre plans formeront un octaèdre à base rectangle oblongue: on peut de même ramener celui-ci au premier, en menant q u atm, plans dont chacun passe par deux perpendiculaires abaissées du sommet sur le côté de la base dans deux faces adjacentes de la même pyramide. On . voit donc que l'on peut faire dériver les octaèdres à hase rhombe des octaèdres à base rectangle oblongue.
Au contraire, les octaèdres à base rhomboïdale ayant une forme bien plus irrégulière encore que ceux à base rhombe , ne peuvent dériver des octaèdres à base rectangle oblonbone ou bien on Serait forcé de ne pas laisser Volume 29. Dd
Il n'en est pas de niê. nie des octaèdres à base rhona. boIrtale.