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SUR LE CARACTiRE PRINCIPAL
420 Observations sur la Ibrme de l'antimoine sulfuré.
Il ne sera pas non plus étranger à notre sujet. de dire ici quelques mots sur la forme de Haiiy a annoncé qu'il ne timoine sulfuré. pouvait pas encore déterminer rigoureusement sa forme ; mais les indicatiens géométriques qu'il donne sont relatives à une I'orme
tive octaèdre à base rhombe.. En effet, cet
illustre savant a établi- que le rapport entre le sinus et le cosinus de l'angle aigu de la base était V.-à : //74-; et le rapport entre la perpen-
diculaire menée du centre sur le côté, et la hauteur de la pyramide comme 2.
et il a été
conduit à ces rapports par l'observation des plans pyramidaux qui terminent les cristaux. -Néanmo.ins , M. Haiiy a regarde ces plans pyramidaux comme secondaires, et il a pensé que la forme primitive devait être un octaèdre
à base rectangle oblongue. Ainsi, cette description de l'antimoine sulfuré nous paraît pré-
senter un exemple du changement d'un octaèdre à base rhombe en un octaèdre à base
Règles pour subsii-
rectangle. Après avoir ainsi parcouru toutes les formes
tuernos oc_ que
nous croyons pouvoir associer aux oc-
taèdres à pyramides droites à base rectangle taèdres droits à ba- il faut que nous fassions connaître la marche se cra_ gle oblongue aux différentes formes imli-
quées.
qu'il convient de suivre pour substituer ces octaèdres à toutes ces autres formes.
Dans cette substitution on a souvent une
Incertitude sorte
d'incertitude qui provient de l'embarras
que l'on ren- où l'on est de déterminer, dans la forme que contre, l'on veut changer, les véritables plans qui doi-
vent devenir les faces de l'octaèdre substitué. Il fitudrait pour cela que cette forme ne pré-
sentât que deux couples de plans ; mais ce cas
DES CRISTAITX.
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est assez rare, et il est bien plus ordinaire d'y rencontrer trois couples de plans entre lesquels
il faut choisir, en adopter deux, et rejeter le troisième. Nous allons en donner un exemple dans la baryte sulfatée. D'abordies plans .111 et AI (pl. XXXVfig. 107 et suiv.) ou les côtés du prisme qui est la fôrme primitive adoptée par M. Haüy, doivent certainement être l'un des deux couples des plans de l'octaèdre primitif; leur nature, essentiellement primitive, est démontrée non-seulement parce qu'ils sont des directions d'un clivage parfaitement net, mais encore parce qu'ils ont une foule de rapports géométriques avec les autres plans, Pour constituer les deux autres plans de l'oc-
taèdre primitif, on serait d'abord tenté de
choisir les faces a' et d (fig.. io8 et 109) , mais pour peu que l'on étudie tout le système cristallin de la baryte sulfatée, on reconnaît bientôt que ces plans ne sont pas convenablement placés pour qu'on puisse en faire dériver toute la série des autres plans secondaires. Mais il y a d'autres plans qui peuvent leur disputer avec avantage cette fonction de plans primitifs. Les uns proviennent de la loi de décroissemerit A et les autres de la loi E. Les plans
zl n'étaient pas encore connus de M. Haiiy
lorsqu'il a publié son grand traité , aussi ils n'y sont pas décrits ; mais ce savant a eu plusieurs occasions de les observer depuis , et ils se ren-
contrent dans un grand nombre de variétés nouvelles qu'il doit publier. Les plans E sont. D cl 3
Exemple dans la ha.. ryte sulfa-
tée.