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DU GEYSER ET DIT STROK.
ST.TR._1.ES JETS D'EAU. ECIIIII:LANTE
tion du Geyser parut cette fois plus forte qu'aucune des autres. La plus haute ç.olonne d'eau Monta à 212 pieds, élévation déjà citée dans le récit qui vient d'être fait de la première érupLe Strok n'avait pas encore éprouvé le moindre mouvement , excepté le petit bouillonnement ordinaire dans le tuyau d'où montent toujours quelques vapeurs, comme cela p- lien pour
d'autres sources plus petites. Mais avant la fin de l'éruption du Geyser, qui arriva à neuf heures , le Strok fit une éruption avec le plus grand
fracas. La terre trembla autour de la source,
et subitement onvit une colonne épaisse de fu-
mée monter avec rapidité jusqu'aux nuages (Voyez la fig. 5). L'eau fut rejetée du tuyau avec une violence épouvantable; elle se réduisit dans la colonne même en un brouillard fin qui s'éleva dans l'air à une hauteur extraordinaire. On vit, de terrien tems , quelques jets d'eau se-
frayer une route à travers la colonne de
vapeurs, soit perpendiculairement, soit obliquement, et parvenir à des hauteurs différentes.
Quelques-uns des jets d'eau que je pouvais
voir , s'élevaient à une hauteur d'environ 15o pieds , autant du moins qu'il m'a été possible de l'estimer ; les premiers et les plus élevés ayant disparu avant que j'aie pu poser l'instrument, et l'éruption ayant été très-inattendue.
Cette source jeta peu d'eau, mais particu-
lièrement des vapeurs, et les jets élevés se soutinrent peu de teins dans l'air. La source continua, sans interruption, à jeter de l'air et des vapeurs pendant deux heures dix minutes cette colonne de vapeurs paraissait,
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comme nous l'avons dit, se réunir. avec leé;
nuages. Vers la fin de l'éruption, les vapeurs avaient la couleur de la fumée, et même près de l'ou,
verture , et un peu dans l'intérieur du tuyau, elles ressemblaient à cette fumée qui s'élève d'un feu ardent ou bien à celle qui se montre
quand la flamme paraît. Un Danois que j'avais avec moi pour m'aider à prendre les mesures et qui n'avait jamais vu aucune grande source bouillante, s'écria : qu'il voyait la flamme monter. Mais son imagination, et la pers uasionoù était qu'il ne pouvait exister des vapeurs et de la chaleur sans feu, l'auront sans doute trompé, car, avec toute l'attention possible, je ne pus voir aucun feu, et aucun habitant du pays n'a rapporté avoir jamais vu de la flamme ou des étincelles s'élever du Strok.
D'après ma manière de voir, la raison du changement de couleur des vapeurs dépend de ce qu'au moment où l'eau de la fontaine fut évacuée, alors l'air chaud renfermé dans son réservoir fut mis en liberté, sinon tout-à-fait sec, mais plus ou moins uni avec une quantité de vapeurs aqueuses, ce qui me parait expliquerle changement de couleur en question.
On trouve cependant dans le Voyage de J. B. (Malien en Islande, page 88$, que d'après le témoignage de quelques personnes, on.
a vu au Geyserdes étincelles jaillir hors de l'eau. Je ne puis décider si cette apparition a é.té une illusion, ou un véritable feu; la première opinion me paraît cependant la plus vraisemblable. L'éruption du Strok , dont nous venons de parler, se termina à onze heures dix minutes. -
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